Eleveurs et acheteurs doivent trouver de nouveaux marchés

  • Une blonde d'Aquitaine. Le marché italien ne suffit plus à assurer l'avenir des éleveurs de la région.
    Une blonde d'Aquitaine. Le marché italien ne suffit plus à assurer l'avenir des éleveurs de la région. Archives CP
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Centre Presse Aveyron

Pour les éleveurs et acheteurs associés (Elvea) du nord de Midi-Pyrénées et de la Lozère, le défi est désormais «de trouver et de consolider de nouveaux marchés à l’exportation», car des pays traditionnellement clients des produits français comme l’Italie, «ne sont plus vraiment porteurs». Jean-Paul Boyer, vice-président du groupement, dénonce également «les coûts incompressibles des exploitants qui pèsent de plus en plus sur notre activité».

Selon lui, même si «les exploitants doivent aussi se remettre en question, il est aujourd’hui difficile pour les éleveurs de vivre de leur métier. Les marges sont très faibles». Malgré tout, lors de la dernière assemblée générale de l’Elvea, les éleveurs et producteurs ont pu constater que le cheptel était légèrement en hausse. Ce sont près de 25 425 vaches, soit un troupeau moyen de 60 vaches par exploitation, qui sont aujourd’hui recensées.

424 élevages de bovins viandes (répartis entre l’Aveyron, la Lozère et le Tarn) sont adhérents à l’association. De nouvelles adhésions sont prévues pour cette année. Le groupement Elvea compte également de nombreux labels de qualité auxquels peuvent adhérer les éleveurs. Bœuf limousin blason prestige, Bœuf fermier aubrac, Bœuf blond d’Aquitaine ou Salers label rouge; des labels qui concernent également les élevages ovins. «C’est un gage de qualité, assure Jean-Paul Boyer, un vrai plus pour le consommateur, mais ce n’est pas ça qui va assurer notre avenir.»

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