CFA (1re journée). Après des semaines de doute, le Raf devrait affronter -sauf nouveau rebondissement- une équipe d’Arles-Avignon très remaniée, ce soir (20 heures), au Parc des sports d’Avignon.
Le 15 août ne se résume pas qu’aux bouchons. Ce jour de chassé-croisé sur les routes peut aussi être une libération, au moins de l’esprit. Pour le Rodez Aveyron football, après quinze jours de sempiternelles questions, d’une Arlésienne qui n’aura jamais aussi bien porté son nom, c’est désormais une certitude: ce soir, sur les coups de 20 heures, il devrait bien y avoir un match de la 1re journée de CFA, au Parc des sports d’Avignon, entre Arles-Avignon et Rodez.
Le conditionnel est encore de mise tant on n’est malgré tout pas à l’abri d’un ultime retournement de situation à la sauce cannoise, version 2011-12. Mais comme le rabâche le nouveau coach du Raf, Laurent Peyrelade, depuis des jours, après tout «on s’en fiche. On a travaillé normalement, on ira là-bas, on jouera s’il le faut et on verra.»
Gare au piège face à un mélange de joueurs de CFA2 et U19
Si tout se passe comme il était prévu hier, ce qui n’est pas forcément la vérité d’aujourd’hui, les Ruthénois devraient voir face à eux une bien drôle d’équipe: pas de joueurs professionnels comme devrait en compter une formation reléguée de L2, les 6 «derniers des Mohicans» ne sont pas qualifiés, mais un mélange d’éléments de la réserve (CFA2) et de U19 Nationaux, dont l’un des jeunes a filé récemment à Arsenal; le tout entraîné par l’ex-Monégasque Bruno Irlés, adjoint d’un Victor Zvunka ne disposant pas de la licence amateur pour s’asseoir sur le banc arlésien.
En clair, sur le papier, on a déjà fait plus dur comme reprise. D’autant que c’est à contrecœur et davantage pour continuer d’exister après un été brûlant, dit-on à l’ACA, que l’on va disputer ce match. Voilà donc le piège pour Sébastien Da Silva et sa troupe: se croire déjà arrivé, déjà auréolé des quatre points de la victoire dans la cité des papes et repartir avec le statut de la surprise, mauvaise s’entend, de la 1re journée.
«Il faut que la compétition démarre pour voir ce que nos gamins ont dans le ventre», disait cette semaine Laurent Peyrelade. Le moment est idéal. Un 15 août, ses hommes, auteurs d’une campagne de matches amicaux bons dans le jeu moins dans le résultat, connaissent le chemin le plus court: jouer leur foot, sans plus aucun doute.
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