Peyrelade : «Il n’y a pas eu que le cœur»

  • «Beaucoup sont allés chercher très loin en eux samedi», se félicite le coach.
    «Beaucoup sont allés chercher très loin en eux samedi», se félicite le coach. Jean-Louis Bories
  • Peyrelade : «Il n’y a pas eu que le cœur» Peyrelade : «Il n’y a pas eu que le cœur»
    Peyrelade : «Il n’y a pas eu que le cœur»
Publié le
Maxime Raynaud

Football (10e journée). Après 5 revers, le Raf a renoué avec le succès, samedi à Sète (2-0). Une victoire sur laquelle revient son entraîneur, Laurent Peyrelade, conscient néanmoins que «tout est fragile». Entretien.

Après 5 revers, le Raf a renoué avec le succès, samedi à Sète (2-0). Une victoire sur laquelle revient son entraîneur, Laurent Peyrelade, conscient néanmoins que «tout est fragile». Entretien.

Vous devez être soulagé, avec cette victoire qui stoppe une hémorragie de cinq défaites ?

Soulagé, non. Je suis surtout très content parce que les joueurs ont été récompensés de leurs efforts. Depuis quinze jours, on le voyait aux entraînements mais pas en match. Cette fois, ça a payé. Mais sur le terme hémorragie, je ne suis pas d’accord car on ne s’est jamais fait défoncer (sic). On a perdu sur des fins de match, que ce soit contre l’OM II (2-1), Martigues (1-0) ou à Colomiers en coupe (2-1 ap), et on n’avait juste pas mis les ingrédients collectifs pour l’empêcher.

Vous évoquez les ingrédients. Samedi, à Sète, il y a eu du courage, du cœur. Avez-vous vu chez vos joueurs ce que vous attendiez depuis plusieurs rencontres ?

Il n’y a pas eu que le cœur. Il y a tout eu! On a gagné le rapport de force, on a avancé, on a joué et en plus, nous avons mis le cœur. Et il ne faut pas oublier que nous avons marqué (par Si Salem) en étant à 10 contre 11. C’était un bon scénario pour rebondir.

Comment expliquer que vous ayez affiché ce supplément d’âme ?

Il n’y a pas qu’une seule raison. C’est un ensemble de choses. Maintenant, notre situation n’a pas évolué, nous sommes toujours derniers. Ce qui a changé, en revanche, c’est qu’on n’aura plus le droit de faire moins lors des prochains matches.

Ce succès peut-il constituer un déclic ?

Je ne sais pas. Est-ce que c’est une victoire fondatrice? Je l’espère. On s’est dit beaucoup de choses ces derniers temps. Il faut que ça se voit. Des matches, on en gagnera d’autres. Mais nous avons déjà gommé des choses, comme le fait de prendre un but en fin de partie. Maintenant, il en reste d’autres à supprimer. La prochaine, c’est de jouer à 11 contre 11, même si on commence à bien gérer en infériorité numérique (sourire).

Justement, avez-vous trouvé une explication à cette accumulation de cartons rouge ?

Non, je ne comprends pas. Ce n’est jamais le même joueur, la même circonstance... Il faut que nous soyons plus intelligents, plus expérimentés et même plus vicieux. On doit grandir sur ce point.

Avez-vous le sentiment que la mauvaise série a pu faire grandir vos joueurs ?

Je l’espère. Mais tout est fragile. Quand ça va bien ou quand ça va mal. Maintenant, nous devons cultiver ce qu’on a fait de bien à Sète. Et fin décembre, nous saurons si nous avons appris de cette mauvaise période.

Vous recevez Toulon dans quinze jours. Regrettez-vous de ne pas pouvoir vite enchaîner ?

Pas forcément car nous avons fourni beaucoup d’efforts samedi. Beaucoup de joueurs sont allés chercher très loin en eux. Cette mini-trêve va nous permettre de travailler. 

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?