Haras nationaux de Rodez : l'inquiétude chez les salariés

  • Les représentants du personnel se disent tristes de tourner la page en 2017.
    Les représentants du personnel se disent tristes de tourner la page en 2017. JAT
Publié le
Centre Presse Aveyron

Restructuration. La direction du haras de Rodez a fait part de sa volonté de restituer les locaux appartenant au conseil départemental. D’ici à juin 2017, une dizaine d’agents devront être reclassés.

Il a suffi d’un communiqué syndical pour mettre le feu aux poudres au haras de Rodez, devenu l’Institut technique de la filière équine (IFCE) depuis quelques années. Le communiqué signé par une intersyndicale nationale fait ses «adieux au haras de Rodez», tout en prétendant que «le conseil départemental de l’Aveyron vire le haras de Rodez». Deux informations totalement démenties, à la fois par la direction du haras de Rodez, les représentants du personnel et le conseil départemental.

«Je suis scandalisé qu’on écrive des choses pareilles. Nous n’avons jamais décidé de mettre le haras de Rodez dehors», tempête Jean-Claude Luche, le président du conseil départemental, qui se dit «particulièrement attaché à ce lieu magnifique». Pour autant, la situation de l’IFCE n’est pas sereine et son avenir est incertain. «En juin dernier, l’IFCE nous a dit son souhait de nous restituer les lieux dont elle est affectataire à titre gracieux», souligne Jean-François Galliard, vice-président, en charge de la culture et du patrimoine. Cependant, le déménagement du personnel ne serait effectif qu’en juin 2017.«D’ici là, les choses vont évoluer», ajoute Jean-Claude Luche qui ne sait que faire de ces locaux. 

Huit agents en situation délicate

Entre-temps, la direction de l’IFCE doit trouver des solutions pour ses 18 agents. «Nous sommes obligés de quitter ces locaux devenus surdimensionnés. Nous disposons de 18 mois pour trouver aussi une solution pour chaque agent car nos ministères de tutelles nous ont demandé de faire des économies», regrette Clotilde Dubois, la directrice du haras de Rodez. Sur les 18 agents, deux devraient partir à la retraite. «Huit à neuf personnes seront gardées à l’IFCE pour assurer des missions régaliennes, comme l’appui à la filière équine, tandis que huit ou neuf personnes devront partir, soit pour se recycler, soit pour monter un projet personnel, soit pour être reclassés au sein d’autres secteurs de la fonction publique», expliquent en chœur Joël Valieres, représentant de la CGT, et Yves Fayel, de FO. Les deux représentants du personnel ne cachent pas leur inquiétude quant au devenir de leurs collègues «qui sont dans une situation délicate». En effet, si les agents ne peuvent pas être licenciés du fait de leur statut de fonctionnaire, en revanche, «ils pourraient être mutés au niveau national». Le haras de Rodez devrait donc perdurer mais sous une forme plus réduite et plus centré sur des missions techniques. Celui que les Ruthénois connaissent aujourd’hui devrait disparaître en 2017. 

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?