Cambadélis juge "pas impossible mais peu probable" une primaire de toute la gauche

  • Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, le 15 décembre 2015 à Paris
    Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, le 15 décembre 2015 à Paris AFP/Archives - FRANCOIS GUILLOT
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Centre Presse Aveyron

Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, a jugé "pas impossible" mais "peu probable" l'hypothèse d'une primaire "des gauches et de l'écologie" en vue de 2017, défendue par des intellectuels et des dirigeants écologistes dans une tribune publiée par Libération et jugée "pas incongrue" par des responsables du PS tel François Kalfon.

"Tout ce qui permet d'unir la gauche et les écologistes est positif. Mais franchement, je trouve que cette primaire, elle n'est pas impossible mais elle est peu probable", a déclaré M. Cambadélis sur France Info.

"Soit c'est la primaire de toute la gauche, on va dire de Macron à Mélenchon - c'est la seule qui fonctionne, celle qui permet de gagner l'élection - mais je suis pas sûr que tous les acteurs soient d'accord. Soit c'est une primaire pour départager Cécile Duflot, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon et vous comprendrez que les socialistes n'en soient pas. Donc il faut travailler à l'union mais ce n'est pas la bonne manière", a développé le Premier secrétaire du PS.

Comme France Info lui rappelait que le principe d'une primaire figure dans les statuts du PS, M. Cambadélis a répondu: "Absolument (...) Pour moi les choses (sont) ouvertes même si le plus probable, si le président de la République était candidat, c'est que nous soyons rassemblés derrière lui".

Quant à l'"alliance populaire" souhaitée par le Premier secrétaire du PS, "cela n'a rien à voir. Il s'agit d'une stratégie de dépassement du Parti socialiste". "Quand il y a le tripartisme, l'équation ce n'est pas de rassembler au deuxième tour, c'est d'être au deuxième tour". "Il faut s'élargir et donc le Parti socialiste doit s'élargir".

Interrogé sur Sud Radio et Public Sénat, François Kalfon, secrétaire national du PS au Travail, a au contraire estimé que l'idée d'une primaire à gauche n'était "pas incongru(e)" car, a-t-il dit, "les conditions de rassemblement à gauche ne sont pas réunies".

"Je constate qu'un certain nombre (de signataires), Thomas Piketty mais beaucoup d'autres, étaient des soutiens de François Hollande" en 2012, a relevé M. Kalfon.

"Je me demande dans quelle mesure, dès lors qu'il n'y a pas de débat entre nous sur le réglage de la politique du candidat, il peut y avoir une qualité de mobilisation de toute cette gauche". "Y compris pour renforcer la légitimité du président de la République, je trouve que ce n'est pas incongru", a-t-il également déclaré.

Source : AFP

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