Fédérale 1. Si les Ruthénois ont battu Mauléon (30-5) dimanche à domicile, la prochaine journée, chez le leader Nevers, ne s’annonce pas comme une partie de plaisir.
ils savent que rien n’est encore gagné. Ils vont donc continuer à lutter.
Il fallait gagner. À tout prix. Presque à n’importe quel prix... Et si possible avec la cerise sur le gâteau ! Avant le coup d’envoi, les dirigeants présents sur le bord de la touche étaient unanimes : la victoire ne faisait aucun doute sur leur bouche et, si aucun ne s’est aventuré à un pronostic chiffré, ils n’avaient que deux mots sur les lèvres : «Bonus offensif».
Un peu moins de deux heures plus tard, ils étaient tous partagés ; ils avaient, certes, très envie de goûter à ce large succès mais ils regrettaient aussi ce petit essai qu’il a manqué (ou celui qui a été encaissé) pour bénéficier ainsi d’une unité supplémentaire... Le compte n’était pas bon !
Pas suffisant
Une semaine après avoir laissé échapper un succès, qu’ils ne méritaient peut-être pas mais qui leur tendait pourtant les bras, à Lombez-Samatan, Rodez est venu à bout (30-5) de Mauléon dimanche sur le pré de Paul-Lignon. Le bonus offensif a donc fait défaut, et les sang et or, peuvent s’en mordre les doigts car il était largement dans leurs cordes et il pourrait être regretté à l’heure du décompte final, mais la victoire était déjà un objectif impressionnant.
Pas suffisant a priori puisque les vestiaires étaient étonnamment silencieux... «C’est vrai qu’on a le c.. entre deux chaises !, a reconnu Sylvain Fabre juste après le coup de sifflet final. Il n’y a pas d’effusion après cette victoire car on est déçus. On a dominé et on n’a pas réussi à décrocher le point de bonus offensif. C’est rageant !».
«Eviter le naufrage collectif» à Nevers
Et le 3e ligne centre de se reprendre : «Il ne faut toutefois pas faire la fine bouche car le succès était l’objectif n°1». Il se projette même sur l’avenir : «On s’est dit les choses. Tout le monde a envie de sauver le club, de se maintenir sportivement et rester au plus haut niveau du rugby amateur». La prochaine journée, le 21 février chez le leader Nevers, ne s’annonce pas comme une partie de plaisir. L’entraîneur de Rodez, Arnaud Vercruysse, a déjà fait passer le message : «Il faudra de l’humilité, de l’engagement, de la détermination pour éviter le naufrage collectif».
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