Grève SNCF: fortes perturbations, RER C et D les plus touchés

  • Des voyageurs à la gare Saint-Lazare le 26 avril 2016, jour de grève des cheminots, à Paris
    Des voyageurs à la gare Saint-Lazare le 26 avril 2016, jour de grève des cheminots, à Paris AFP - MIGUEL MEDINA
  • Des voyageurs dans le métro à Saint-Lazare le 26 avril 2016, jour de grève dans les transports, à Paris
    Des voyageurs dans le métro à Saint-Lazare le 26 avril 2016, jour de grève dans les transports, à Paris AFP - MIGUEL MEDINA
  • Des voyageurs à Saint-Lazare le 26 avril 2016, jour de grève dans les transports, à Paris
    Des voyageurs à Saint-Lazare le 26 avril 2016, jour de grève dans les transports, à Paris AFP - MIGUEL MEDINA
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Centre Presse Aveyron

La grève des cheminots perturbait fortement le trafic SNCF mardi matin, les lignes les plus touchées étant les RER C et D en région parisienne.

Sur l'ensemble du territoire, un TGV sur deux, quatre TER sur dix et un intercité sur trois roulaient, a indiqué un porte-parole de la SNCF à l'AFP, précisant que le trafic était conforme aux prévisions.

En Ile-de-France, seul un train sur trois circulait en moyenne sur les RER C et D, un sur deux sur les autres lignes gérées par la SNCF (B et E). Le trafic du RER A, exploité en majorité par la RATP, était en revanche normal. Un Transilien sur deux circulait en moyenne.

Le trafic est "quasi-normal" sur les grandes lignes internationales.

"Il y a peu de monde dans les grandes gares, d'une part à cause des vacances scolaires, d'autre part parce que nous avons envoyé 500.000 mails et SMS aux clients TGV et TER qui ont pu anticiper", a expliqué le porte-parole.

Pourtant, gare du Nord à Paris, les voyageurs patientaient sur les quais bondés vers 07H30 pour attendre leur RER, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Un rail cassé à Orry (Oise) et un TGV évacué en raison d'un colis suspect", a expliqué à l'AFP le porte-parole de la SNCF.

"Il vaut mieux habiter à la campagne", plaisante un usager, mi-agacé, mi-résigné, comme Solange "partie une heure plus tôt" et "déjà en retard".

Des touristes déboussolés, gigantesques sacs au dos, suivaient les instructions des "gilets rouges" de la SNCF.

Gare Saint-Lazare, les usagers se pressent sous les panneaux d'affichage pour se renseigner sur les trains en circulation.

"Je ne savais pas qu'il y avait une grève (...). Je soutiens les cheminots car ils défendent leurs droits", dit Christine Volia, une intérimaire de 42 ans, se rendant à Poissy.

Gérard, 54 ans, employé dans une université, venu du Val d'Oise sans encombres regrette que ce soit "toujours les mêmes en grève, alors que d'autres travailleurs qui ont des conditions de travail plus difficiles perdent leurs droits".

Sur France Inter, Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT cheminots a justifié la grève par des questions touchant l'aménagement du temps de travail des cheminots et la remise en cause d'un accord signé en 1999.

"En 2014 quand il y a eu la réforme du système ferroviaire, le gouvernement nous avait promis que rien n'allait changer, qu'on allait harmoniser les règles de travail pour tous les cheminots publics et privés. On se rend compte aujourd'hui que tant côté gouvernemental, que côté patronal que direction de la SNCF, il y a une volonté de dégrader considérablement nos conditions de travail", a-t-il dit, parlant d'un "blocage" du patronat, qui veut "réduire le temps de repos et allonger les horaires de travail".

Avec ce mouvement, le troisième en huit semaines, CGT, Unsa, SUD, CFDT ainsi que FO et First (non représentatifs) entendent peser sur les négociations en cours concernant leurs conditions de travail.

Source : AFP

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