Derrière le Hublot fête ses vingt ans à toute vapeur

L’association Derrière le Hublot, c’est avant tout une belle aventure artistique et humaine. Qui dure depuis 20 ans. «On n’arrête pas les enfants qui rêvent », écrit le directeur Fred Sancère, dans l’édito de cette édition anniversaire de L’Autre festival, qui prendra son envol ce vendredi 29 avril, en compagnie d’Elvis Mobylette, lors de l’inauguration de l’espace BD de La Bulle, et qui se poursuivra jusqu’au 15 mai.

Maturité et longévité

Vingt ans donc. L’âge, diront certains, de la maturité. Les jeunes Capdenacois de 1996, sont presque tous aujourd’hui devenus des parents. L’âge également de la longévité. L’association de la cité cheminote et sa programmation éclectique se sont, en effet, solidement (5 permanents) et durablement installés sur leur territoire et plus largement dans le paysage culturel aveyronnais et lotois. Preuve en est, Derrière le Hublot vient de signer une nouvelle convention de partenariat avec l’État, la Région, la communauté de communes du Grand Figeac et la commune de Capdenac.

Un esprit familial

«Notre projet est né d’une volonté associative. Nous avons aujourd’hui une certaine reconnaissance mais ce n’est jamais gagné, souligne Fred Sancère. Il faut toujours continuer d’avancer, garder le projet vivant. Certains sont partis, d’autres arrivent, il y a un renouvellement permanent, dans un esprit familial, et c’est l’une de nos plus belles réussites.»

Un long-métrage, une BD

Pour cette édition anniversaire des 20 ans, l’équipe de Derrière le Hublot a concocté, on s’en serait douté, un programme de premier choix. Ce programme a déjà commencé mi-avril avec la réalisation d’un long-métrage. Exclusivement tourné à Capdenac, ce film réunit habitants de la cité cheminote et comédiens du Petit théâtre du pain.

La BD, on l’aura compris, sera à l’honneur avec Guillaume Guerse et Marc Pichelin (en hommage à Derrière le Hublot et à tous les bénévoles, ils fabriquent une BD Lost in the Lot), mais aussi Laurent Lolmède, le voisin figeacois qui crayonne son quotidien, et Troubs, le voyageur, qui a ramené plein de dessins du Turkménistan, pays secret où les photos sont interdites.

Générik Vapeur et Alixem

Quinze jours durant, le public de l’Autre festival est invité à découvrir de nombreux artistes, dont plusieurs en résidence, à l’image des compagnies de théâtre de rue de Générik Vapeur et Alixem, qui imagineront une création artistique en écho «aux crises que nous traversons et aux espoirs que nous nourrissons.»

Et comme pour mieux embraser cette édition des 20 ans, la compagnie de La Machine allumera ses Incandescences dans le Parc de Capèle, tout au long du week-end des 14 et 15 mai, le festival se terminant dans un entêtant tourbillon musical avec la transpop d’Hyperculte.