Face à Lavaur, Rodez à une histoire à poursuivre

  • Si Rodez reste sur sept succès consécutifs à Paul-Lignon, il devra néanmoins se méfier de Lavaur aujourd’hui car le club voyage bien. Outre son succès à Aubenas dimanche dernier (28-26), le club a gagné à trois reprises à l’extérieur lors de la saison régulière à Anglet, Tyrosse et Cognac.
    Si Rodez reste sur sept succès consécutifs à Paul-Lignon, il devra néanmoins se méfier de Lavaur aujourd’hui car le club voyage bien. Outre son succès à Aubenas dimanche dernier (28-26), le club a gagné à trois reprises à l’extérieur lors de la saison régulière à Anglet, Tyrosse et Cognac. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Rugby. Déjà héroïque, le groupe ruthénois a une nouvelle page de son histoire à écrire face à Lavaur en quart de finale du trophée Jean-Prat. Première manche aujourd’hui à Paul-Lignon à 14h30 où le SRA est invaincu depuis sept rencontres.

Cette histoire, c’est la leur. Elle a débuté avec un simple tee-shirt floqué d’un «On ne lâchera rien» cet hiver. Le club venait alors d’apprendre sa rétrogradation administrative en Fédérale 2... On pouvait alors craindre le pire. Mais dans le vestiaire, tout le monde s’est soudé, un état d’esprit est né.

Plus l’inquiétude se faisait grande en dehors, plus l’équipe étonnait et se resserrait. Paul-Lignon est alors devenu forteresse imprenable-sept succès consécutifs, série en cours-, le maintien a été assuré, la qualification gagnée. Ce groupe-là forçait alors le respect et la saison était déjà gagnée. Mais les De Barros, Roca, Fabre et autres n’ont pas souhaité mettre un point final à cette histoire.

Et avec une envie débordante, ils ont renversé une montagne, Limoges, 7e au classement national, lors du premier tour des phases finales. D’un groupe sympathique, attachant, il est devenu héroïque. «J’ai l’impression de revenir en Reichel avec Castres quand on était une véritable bande de potes. Au finale, on avait été champion de France... », soufflait Dimitri Théron, après la qualification pour les quarts de finale.

Ce bouclier, Rodez en est encore loin. Mais il n’a plus rien à craindre. Face à Lavaur, aujourd’hui à Paul-Lignon et dimanche prochain dans le Tarn, il aura encore l’occasion d’écrire une nouvelle page de son histoire. Sur le terrain certes. Mais pas seulement. Car comme l’indique l’entraîneur Arnaud Vercruysse : «Notre seul objectif, c’est de se quitter le plus tard possible. On veut encore vivre ensemble»

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