Maxime Authier, du Québec aux bancs des écoles

  • C’est au cœur des écoles de Saint-Côme et celle d’Olemps que Maxime Authier est venu raconter ses voyages.
    C’est au cœur des écoles de Saint-Côme et celle d’Olemps que Maxime Authier est venu raconter ses voyages. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Il est des êtres sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prises. Maxime Authier est de ceux-là. À bientôt trente ans, le jeune homme a gardé son allure d’éternel étudiant et de doux rêveur, ce qu’il n’est pas, ni étudiant, ni rêveur.

Ou alors de ceux dont les rêves permettent de vivre une autre réalité, peu ordinaire. Il est difficile, en quelques lignes de raconter l’homme profond, le sociologue, l’humaniste qu’est Maxime Authier.

Après de nombreux voyages, de nombreuses rencontres, qui l’on conduit en terres Africaine (entre Niger, Mali, Burkina Faso, Sénégal) Népalaise, Canadienne et Québécoise, le photographe-animateur socio-culturel revient sur sa terre natale, en Aveyron, les valises certes déformées, mais plus riche d’expériences humaines multiples. 

Une connaissance au service des autres

De lui on connaît déjà ses nombreuses expositions photographiques (dont certaines en 3D) ses ouvrages littéraires; autant de prétextes pour apprendre du monde, apprendre de lui. Une connaissance qu’il souhaite mettre au service des autres, notamment auprès des plus jeunes, en intervenant régulièrement en établissements scolaires. «Mon travail sur le Québec continue d’intéresser les écoles, et de laisser ressortir des dispositions pédagogiques certaines», explique-t-il.

Dernièrement c’est au cœur des écoles de Saint-Côme et celle d’Olemps que Maxime Authier est venu raconter ses voyages, avec un formidable cadeau, quelques mots de Jean-Jacques Goldman sur sa vision de l’enseignement : «J’étais comme vous, timide, rêveur et en plus pas doué avec deux parents non francophones. L’école m’a contraint, violemment parfois, aux calculs, à la lecture, écriture, grammaire, solfège, violon. J’ai tout détesté et aujourd’hui je les vénère ces enseignants de m’avoir contraint à comprendre Hugo, Zola, La Fontaine, Rimbaud, Vivaldi, Brassens… De m’avoir inculqué les armes nécessaires pour accéder à eux. Ils m’ont contraint à prendre toutes ces clés. Ma reconnaissance est infinie… Voilà ce que je dirais.» Entre ombres et lumières, Maxime Authier continue de tracer son chemin personnel, des projets plein la tête… À noter que l’exposition «Un regard sur l’Afrique» est réimprimée grâce à l’impulsion du Lycée la Roque.

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