Mobilités, aménagements : échanges et débats autour du tronçon entre Espalion et Saint-Côme
Les habitants des communes d’Espalion et Saint-Côme-d’Olt étaient conviés, jeudi 28 septembre, salle de la Gare, à une réunion de concertation pour échanger autour du tronçon reliant Saint-Côme et Espalion.
La quinzaine de participants, pêcheurs, riverains ou simples habitants ont été surpris d’entrée, par l’absence des élus des deux communes.
La séance était animée par trois personnes représentant le PETR (Pôle d’équilibre territorial et Rural) et le bureau d’études Énergie. Il s’agissait de noter les besoins et attentes des usagers en termes d’aménagements et de favoriser les mobilités douces sur cet axe.
"Ce qui nous dérange..."
D’entrée, un participant exprime le point de vue de la majorité, si ce n’est l’ensemble des participants : "Ce qui nous dérange, c’est le sens interdit qui nous empêche d’utiliser cette route. Nous avons un parcours de pêche labellisé et on ne peut pas y aller, puisqu’il n’y a pas d’accès par la rive droite. Des familles également, qui souhaitent passer un moment de détente au bord du Lot en sont privées". "Lorsque la route normale entre Espalion et Saint-Côme bouchonne, on ne peut pas utiliser cette route en remplacement".
Après les doléances, l’heure de la discussion est venue. Le but est de faire un état des lieux, de discuter, d’échanger, et de partir des besoins des usagers pour construire un projet, notamment par rapport aux différentes mobilités : voiture, covoiturage, vélos, marche…
Remarques : l’absence de toilettes et de poubelles pose des problèmes. Avec le sens interdit, les gens pensent qu’il n’y a pas de voitures et piétons, notamment les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, et cyclistes s’approprient la chaussée… Par endroits, on pourrait créer un chemin pour les piétons, voire les cyclistes. L’état de la route pose également un problème. Il faudrait limiter la vitesse, penser à une signalétique au sol et communiquer.
Suggestions, constat...
Beaucoup de suggestions et un constat : il ne faut pas dresser les usagers les uns contre les autres, mais trouver des solutions.
Des aménagements sont indispensables et un constat fait l’unanimité : laisser circuler les pêcheurs, les riverains, les ayants droit. Et pourquoi pas les promeneurs et les autres ?
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt Avenir Montagnes Mobilités de l’ANCT dont le PETR est lauréat.
Des aides financières de l’État, la Région et l’Europe soutiennent cette expérimentation. Seront-elles suffisantes pour trouver la bonne solution et la financer ?
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