La viabilité hivernale peut se mettre en route

Il a neigé hier sur les hauteurs de l’Aubrac et du Lévezou.Un épisode pas suffisamment agressif pour bloquer le trafic routier mais annonciateur quoi qu’il en soit des frimas de l’hiver qui, jusqu’alors, ont épargné le réseau départemental. Pas sûr néanmoins que Noël soit blanc, la météo étant plutôt clémente pour les jours à venir.mais mieux vaut prévenir que guérir. Ainsi, les services du Département, comme ceux de l’état (la Dirso) sur la RN 88 ont déjà répandu de la saumure quand le thermomètre a affiché des températures négatives propres à générer du verglas sur les chaussées. Pour le reste, les équipes sont mobilisées pour parer à toute éventualité, à commencer par les averses de neige.

Une armée en marche

Le conseil départemental met donc en place des moyens humains et matériels importants pour remettre en sécurité les 6 000 km du réseau routier dont il a la charge : une centaine d’agents est placée en astreinte 24 heures sur 24 depuis le 18 novembre et jusqu’au 17 mars 2017, en capacité d’intervenir dès que cela est nécessaire. En ce qui concerne le matériel, c’est une soixantaine d’unités de déneigement (camions équipés d’un outil de raclage et d’une saleuse), quatre fraiseuses pour attaquer les congères, une turbine à neige montée sur camion, dont dispose le Département.Lequel a passé 38 contrats avec des entreprises privées qui viennent renforcer ses moyens sur le réseau routier secondaire. « L’objectif est de maintenir les niveaux de services actuels qui apparaissent satisfaisants sur le plan de l’activité économique et de la sécurité des usagers tout en limitant l’impact environnemental des traitements », confirme le service des routes du conseil départemental. Le sel, le gravillonnage, la pouzzolane (roche volcanique légère et friable) sont les trois principaux fondants répandus sur les chaussées.

Hiver doux

Ainsi, l’hiver dernier, ce sont 2 022 tonnes de sel qui ont été utilisées et 222 tonnes de pouzzolane.Il faut dire que Noël 2015 n’a pas été très virulent, côté météo hivernale.447 interventions de déneigement ont été menées l’an dernier contre 948 l’année précédente.Idem pour le verglas : 345 interventions en 2015-2016 (33 % de jours de gel en moins) contre 533 en 2014-2015. On peut d’ores et déjà parier que la saison actuelle ne sera pas la plus terrible.Encore que, de janvier à mars, tout reste possible. Pas de panique : les agents départementaux veillent à la bonne marche des choses.