Le Ruthénois Bruno Gares devient conseiller de la ministre des Sports, Laura Flessel
Et un Aveyronnais de plus dans l’équipe Macron. Bruno Gares, maître d’armes du club d’escrime ruthénois ainsi que désormais ex-armurier des équipes de France, devient « conseiller en charge du développement de la pratique sportive, de la formation et des établissements, à compter du 26 juin 2017 », selon un arrêté daté du 18 mai 2017 portant nominations au cabinet de la ministre des sports, Laura Flessel.
Celui qui était aussi chargé de mission de la ville de Rodez, toujours dans le secteur du sport depuis 18 mois, rejoint donc à Paris, pour la conseiller, celle qu’il a « vu grandir et évoluer » disait, au journal L’Equipe il y a quelques semaines, « La Guêpe ». « Effectivement, avec Laura, on est très proche, depuis très longtemps », soufflait lundi le Ruthénois.
Ses titres et médailles olympiques, la nouvelle ministre REM les a glanées alors que Bruno Gares officiait au sein du staff de l’équipe de France. Et depuis, « la proximité » entre les deux ne s’est jamais estompée. Au point même que le Ruthénois et le maire de Rodez, Christian Teyssèdre - proche d’Emmanuel Macron -, aient largement contribué à mettre en relation le président de la République, alors candidat, et sa future ministre (lire nos précédentes éditions).
Sa connaissance du haut niveau sportif et de ses instances de formation (Insep, notamment) a aussi été déterminante. Pour autant, il a déjà affiché la couleur : « Certes, l’élite est importante. Mais la pratique sportive ne se résume pas à cela. Le sport en entreprise, le sport à tout âge mais aussi le sport vecteur de bonne santé doivent être des axes forts de développement. »
A 52 ans, l’ancien escrimeur est donc appelé pour la première fois à avoir des responsabilités nationales en politique. Lui qui y était rentré un soir de 2008 : « Au moment des élections municipales, les quatre candidats ruthénois étaient venus à la rencontre de nous, les clubs. Très à l’écoute, Christian Teyssèdre, à qui aujourd’hui je dois énormément, m’avait donné envie de m’investir. J’habitais Onet, je m’y étais investi en tant qu’adjoint. »
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