Le FabLab de la MJC se lance dans la prothèse imprimée en 3D

  • David Marois, directeur adjoint de la MJC et Michel Escamez, animateur au FabLab.
    David Marois, directeur adjoint de la MJC et Michel Escamez, animateur au FabLab.
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Centre Presse

C’est une première qui aura coûté, en définitive, moins de 3 €. « C’est une main gauche d’enfant, explique David Marois, directeur adjoint de la MJC, qui a réalisé la pièce. Cela a demandé six heures de travail à l’imprimante 3D ». Il s’agit d’une main test qui est désormais en attente de validation par la communauté E-Nable. Cette dernière rassemble près de 5 000 fabricants de prothèses, tous bénévoles et disposant de l’outil nécessaire, à savoir une imprimante 3D.

Les plans qui permettent de réaliser ces prothèses se présentent sous la forme d’un fichier informatique et sont totalement libres de droits, c’est-à-dire téléchargeable gratuitement et légalement, selon les principes de base de l’open source.

La validation de ce premier modèle permettra au FabLab d’en produire d’autres. C’est E-Nable qui se charge de recenser les fabricants mais aussi les demandes de bénéficiaires pour ensuite les mettre en relation.

La prothèse bien entendu offerte à son futur bénéficiaire, lui évitant de débourser plusieurs milliers d’euros.

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