Rugby : l’aide du Département a déclenché un tollé au SRA
Bon nombre de joueurs, de toutes les catégories, étant à l’entraînement, c’est devant une assistance composée exclusivement de dirigeants, de bénévoles et de fidèles supporters que le président Jean-Paul Barriac a donné, mardi soir, le coup d’envoi de l’assemblée générale ordinaire, à la Maison du rugby, du Stade Rodez Aveyron pour un état des lieux, sportif et financier, au 30 juin 2017.
Si la première mi-temps de cette grand-messe a permis de développer du jeu, avec le bilan de chaque équipe, le deuxième acte s’est transformé en mêlée un peu chahutée. « Vous êtes la seule collectivité à ne pas traiter le football et le rugby de Rodez de la même façon ! »
A peine son intervention terminée, Bernard Saules a ainsi essuyé quelques charges de la part des responsables du SRA, avec des paroles un peu plus mesurées - ils ont opté pour le politiquement correct - , et de la part aussi, et surtout, des licenciés. Le courroux sang et or porte sur la subvention accordée par le conseil départemental : elle était de 50 000 € et elle restera de 50 000 €.
Comme c’est le cas pour la cinquième année consécutive. Et ce qu’ils ont baptisé « le régime de faveur » pour le Rodez Aveyron football ne passe pas. L’enveloppe pour le Raf était ainsi de 160 000 € et le vice-président chargé des sports va faire une proposition, non validée encore par la commission permanente, de 70 000 € supplémentaires pour saluer l’accession des garçons en National 1. Les participants à cette assemblée générale ont vite fait les comptes : 50 000 € d’un côté, 230 000 € de l’autre. « La pilule est impossible à avaler ! », ont-ils lancé en chœur.
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