Bruno Le Maire évoque le cas de Bosch sur France Inter : la CGT réagit
Les salariés de l’usine Bosch sont toujours dans l’attente d’un projet industriel qui viendrait clarifier l’avenir de l’unité aveyronnaise du groupe allemand, dont la venue de l’un des hauts dirigeants, en la personne d’Uwe Gackstatter, le 26 janvier prochain, est attendue avec impatience.
La semaine dernière, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, annoncé un plan d’action national pour accompagner la filière diesel. Ce matin, sur les ondes de France Inter, le représentant du gouvernement a notamment parlé de l’usine Bosch de Rodez en évoquant ce plan d’action, dont l’un des objectifs est de «trouver pour chacun des sites des solutions adaptées pour préserver emplois et compétences.»
Rudy Martins, l’un des délégués syndicaux de la CGT, qui se trouvait à Paris, pour assister au comité central d’entreprise de Bosch France a tenu à réagir aux récentes annonces ministérielles. « Nous sommes bien sûr satisfaits des propositions gouvernementales, car nous en sommes à l’origine, explique le syndicaliste. Il y a une prise de conscience pour un accompagnement mais tout cela ne peut se faire sans les organisations syndicales. En 2016, Bosch a bénéficié de 12 millions d’euros d’aides publiques à travers le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et le CIR (crédit d’impôt recherche) mais nous n’en avons pas vu beaucoup la couleur... Nous espérons que ce plan ne sera pas seulement une enveloppe de plus. Et nous demandons un droit de regard.» Bruno Le Maire est prévenu.
Bruno Le Maire évoque le cas de Bosch (à partir de 6’50) :
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