A Decazeville, Olivier Norek retrouve aujourd’hui ses fidèles lecteurs

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    A Decazeville, Olivier Norek retrouve aujourd’hui ses fidèles lecteurs
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Centre Presse / Philippe Boscus

Olivier Norek sera vendredi dès 18 h 30 à la médiathèque de Decazeville pour y rencontrer ses lecteurs et échanger avec eux de et autour de son dernier roman « Entre deux Mondes », publié il y a quelques semaines à peine aux Éditions Michel Lafon. Auparavant ; de 15 heures à 18 heures, il se sera adonné à une longue séance de dédicaces à la Maison de la Presse, librairie Presse Bulle, chez Fred et Francine qui est l’une de ses fidèles lectrices...

Après seulement trois romans - Code 93, Territoires et Surtensions - l’auteur aux attaches familiales aubinoises s’était déjà fait un nom dans la littérature polar, avec son quatrième ouvrage « Entre deux mondes » il déborde largement de ce cadre avec un roman social noir où finalement l’enquête policière, puisqu’enquête policière il y a, même si elle reste bien présente, passe au second plan, au bénéfice du cadre : Calais et sa Jungle, et des personnages qui y gravitent, dedans et autour... Des personnages forts, complexes, attachants qui au final, mieux que ne le ferait un essai ou un reportage, permettent au lecteur d’aborder avec empathie et humanité ce douloureux problème d’actualité et les très nombreux drames humains qui en sont hélas sa triste sève.

D’aucuns craignaient que le fait d’abandonner le Capitaine Coste et son équipe, qui contribuèrent largement au succès de sa trilogie, constituerait une espèce de gageure et donc une grosse prise de risque pour l’auteur. Et bien il n’en est rien. « Entre deux monde » est très bien accueilli tant par la critique que par les lecteurs, à telle enseigne que le premier tirage, pourtant fort de quelque 50 000 exemplaires, arrive déjà à épuisement et qu’un retirage est envisagé. Il s’en vend entre 400 et 500 exemplaires en moyenne chaque jour.

Et cet engouement ne devrait pas cesser de si tôt puisqu’il va faire l’objet d’un film. Il sera l’œuvre du jeune réalisateur Gilles Paquet-Brenner qui signera également le scénario. Le projet est bien avancé puisqu’il est déjà question du casting...

Une autre bonne nouvelle vient également d’arriver il y a quelques jours de cela, puisqu’un éditeur d’outre Manche souhaite publier « Entre deux mondes » en langue anglaise, sous le titre «No man’s land», mais aussi la trilogie. Lui qui était déjà lu en Espagne, Tchéquie, Allemagne, Italie, voit donc s’ouvrir d’autres perspectives...

Mais son présent immédiat, c’est un peu de repos bien mérité en famille du côté d’Aubin et donc cette rencontre avec ses lecteurs de « chez moi », comme il aime à parler du Bassin.

Et nul doute qu’après avoir parlé de son dernier roman, pour peu qu’on lui force un peu la main, - un tout petit peu - il évoquera son prochain livre qui aura pour cadre... l’Aveyron : une enquête qui s’étirera sur plusieurs décennies et qui restera confiée à des petits flics de province.

Nouveau prix !

Olivier Norek et «Entre deux mondes» viennent de se voir décerner le prix du polar des Etoiles du Parisien. Une nomination qui lui a valu de se retrouver le 18 décembre dernier sur la scène du Casino de Paris aux côtés de Jamel Debbouze (humour), Thomas VDB et Mathieu Madénian (divertissement télé), Benjamin Biolay (album français), José Dayan et l’équipe du Capitaine Marleau (série française de l’année), Anne-Sophie Lapix (personnalité média), Kiki Picasso (grapheur), et autre Bernard Lavilliers (étoile d’honneur de l’année).

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