Haute et la Sobac, samedi, dans l’émission «CO2 mon amour» sur France Inter

  • Thibaut et Florence Dijols avec Haute. Dans leur exploitation, à Linars, sur l’Aubrac.
    Thibaut et Florence Dijols avec Haute. Dans leur exploitation, à Linars, sur l’Aubrac.
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Centre Presse

L’occasion était trop belle. Utilisateur des Technologies Marcel Mezy à la tête de l’entreprise aveyronnaise Sobac qui commercialise depuis Lioujas un fertilisant naturel, le non moins célèbre Thibaut Dijols, éleveur de Haute, nouvelle reine du Salon de l’agriculture, sera samedi sur le plateau de France Inter.

Aux côtés de Pauline Blanquet, docteur en microbiologie, l’éleveur aveyronnais répondra aux questions de Denis Cheissoux dont l’émission «CO2 mon amour» n’a autre vocation que de « rapprocher les hommes en nous rapprochant de la nature ».

À la tête d’une exploitation de 130 vaches pour 190 hectares, Thibaut Dijols et sa compagne Florence utilisent depuis près de 20 ans, Bactériolit et Bactériosol, les deux marques phares de la Sobac dont les micro-organismes assurent la fertilisation naturelle en favorisant la création d’humus.

Sans jamais céder aux sirènes de l’agrochimie, le couple est resté fidèle au procédé. Et n’envisage plus de faire machine arrière. « Aujourd’hui, rien à redire sur le produit Sobac. Parce que que du bon, commente l’éleveur. Le foin est meilleur, la plante que consomme la vache est de meilleure qualité et elle est toujours suffisante pour l’exploitation... et les animaux sont en bonne santé ! » Que demander de plus...

Des utilisateurs toujours plus nombreux

Les clients de Sobac vont du producteur d’échalotes du Finistère à l’endivier du Pas-de-Calais, en passant par les chefs Sébastien et Michel Bras, trois étoiles au Guide Michelin à Laguiole. Marcel Mezy, 70 ans, veut « rendre aux agriculteurs fierté et dignité », eux qui sont régulièrement traités de pollueurs.

« Pour la première fois, on a un produit naturel et efficace, supérieur en terme de rendement aux engrais classiques (...) C’est une innovation de grande portée », estime Marcel Mazoyer, professeur émérite à AgroParisTech.

Selon cet agronome, s’il est produit à grande échelle, « on pourra dire que c’est un procédé de fertilisation qui est de nature, dans le siècle à venir, à changer radicalement la perspective en matière de fertilisation », sans toutefois « éliminer l’usage des engrais classiques et pesticides », mais cela « permettrait de les réduire, ce qui est nécessaire ».

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