Économie : sortie de crise à Bosch Rodez
Ce jeudi, les représentants de l’intersyndicale de l’usine Bosch (FSU, CGT, CFE-CGC, CFDT) ont été reçus en préfecture par le délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, Jean-Pierre Floris. Depuis lundi matin, les salariés de la première entreprise industrielle du département avaient entamé un mouvement de grève - des débrayages de deux heures dans les différents secteurs de l’usine - et établi un barrage filtrant à l’entrée de l’usine, avant de totalement bloquer l’entrée mercredi.
Chargé par le Président de la République et le ministre de l’Economie et des Finances d’assurer la médiation, Jean-Pierre Floris a réaffirmé l’importance que l’Etat accorde à l’investissement du groupe Bosch sur son site ruthénois. «Nous souhaitions que Bosch puisse confirmer les 14M€ et mette en place les mesures nécessaires pour garantir les 300 à 350 emplois qui seront menacés à l’horizon 2020», a insisté le délégué interministériel, devant les journalistes, les élus et représentants du monde économique.
Comme demandé par l’ensemble des acteurs concernés par le dossier, la direction de Bosch a donc confirmé l’investissement sur l’une des deux chaînes de production d’injecteurs diesel de nouvelle génération. Le géant allemand est également prêt à garantir 8% du volume global des commandes d’injecteurs pour l’usine de Rodez et à investir une enveloppe conséquente (on parle de 30M€) dans la diversification industrielle pour sauvegarder les 300 emplois menacés. Le tout «sous pavillon Bosch», comme le réclamait l’intersyndicale. Une «garantie de sérieux», de l’avis même de Jean-Pierre Floris. On l’aura compris, le champ est désormais ouvert aux discussions.
Le travail devrait reprendre normalement dès ce vendredi sur le site de la Bosch à Rodez.
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