Handball : Le Roc reste un dauphin fragile

  • Auteur d’un tiers du total des buts du Roc, Aurélien Simon n’a malheureusement pas pu empêcher la défaite de son équipe face au Fenix Toulouse, hier soir.
    Auteur d’un tiers du total des buts du Roc, Aurélien Simon n’a malheureusement pas pu empêcher la défaite de son équipe face au Fenix Toulouse, hier soir.
Publié le
Romain Gruffaz

Les joueurs de Julien Demetz se sont inclinés à domicile, hier soir, face au Fenix, et permis à la formation toulousaine de revenir à deux longueurs de la deuxième place du classement, qu’ils occupent.

En venant s’imposer à Rodez, les joueurs du Fenix Toulouse ont démontré que lorsqu’une fin de championnat ne présentait plus d’autre intérêt que celui de terminer à la meilleure place possible au classement, la volonté de prendre une revanche pouvait largement compenser les restrictions d’enjeu.

En ce sens, ils ont donné raison à Julien Demetz, l’entraîneur du Roc, dans le pressentiment qu’il avait confié vendredi (lire notre édition d’hier), sans que cela ait, à n’en pas douter, constitué un quelconque motif de satisfaction pour lui.

Une défense trop friable

Déterminés à effacer le souvenir de leur défaite concédée dans les ultimes instants au match aller (26-25), les Toulousains ont joué cette rencontre comme si une relégation ou une montée en avait dépendu et empêché Aurélien Simon et ses partenaires de rester invaincus jusqu’à la fin de la saison, l’objectif qu’ils s’étaient fixé à la suite de leur défaite à domicile contre Rezé (37-25 pour le compte de la seizième journée, il y a un mois), qui avait mis un terme à leurs espoirs de monter en N1.

Parfaitement entrés dans la partie, les Haut-Garonnais prirent immédiatement les choses en main, déroulèrent leur jeu offensif grâce à une circulation de balle fluide et rapide, et affichèrent un pourcentage de réussite des plus élevés dans leurs tentatives face au but, sans omettre de se montrer intraitables et agressifs en défense, avec des montées rapides sur le porteur de balle.

Menant rapidement au score, ils firent la course en tête quasiment de bout en bout jusqu’à la mi-temps (le Roc ne mena qu’une fois au score, 4-3 après 7’25), atteinte avec un avantage de deux buts (16-18), soit deux unités de moins que l’écart le plus important constaté au cours de cette première période (10-14 à 21’30’’).
En difficulté, les hommes de Demetz encaissèrent les coups, non sans en rendre certains, très souvent par Simon, auteur de dix buts au total, avant, en seconde période, d’inverser le rapport de force et de retrouver l’allant et la vitesse qui leur ont permis d’occuper, depuis plusieurs mois, la deuxième place du championnat.

Dans le sillage d’un Malencic bouillonnant, ils surent exploiter les fautes adverses et profiter de la réussite moins importante du Fenix dans les tirs pour refaire leur retard et virer en tête à douze minutes de la fin du match grâce au Serbe (27-26, 48e).

Une situation favorable mais temporaire, contrariée quelques minutes plus tard par Bertini, auteur de deux buts sur penalties qui permirent à sa formation d’égaliser (30-30, 56’15) puis de repasser devant (30-31, 27’50), avant que deux derniers buts ne vinssent donner un peu plus d’ampleur au succès de son camp et valoir à Demetz ce commentaire : « On a manqué de rigueur défensive. Si on veut conserver la deuxième place, il faudra qu’on montre un tout autre visage lors des deux derniers matches car celui que l’on a montré ce soir (hier, NDLR) n’était pas vraiment le nôtre. »

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