Un petit degré d’attention en plus dans les parcs animaliers aveyronnais

  • Un petit degré d’attention en plus dans les parcs animaliers Troupeaux : une préoccupation quotidienne
    Un petit degré d’attention en plus dans les parcs animaliers Troupeaux : une préoccupation quotidienne
  • Un petit degré d’attention en plus dans les parcs animaliers Troupeaux : une préoccupation quotidienne
    Un petit degré d’attention en plus dans les parcs animaliers Troupeaux : une préoccupation quotidienne
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    Un petit degré d’attention en plus dans les parcs animaliers Troupeaux : une préoccupation quotidienne
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Centre Presse

À Gages, au Jardin des bêtes ou à Pradinas, chez Jean-Philippe Roman, la chaleur n’est pas inquiétante.

À l’ombre d’un arbre, l’animal vous regarde. À 15 heures, sous une chaleur de plomb, il n’est pas au sommet de son activité physique. Un peu comme l’être humain qui le regarde en somme. Pour autant, il n’est pas spécialement affecté par la chaleur. " On s’est adapté aux épisodes de chaleur au fil des ans ", explique Anne Guy, du Jardin des bêtes, à Gages. Brumisateur pour les animaux de l’arctique, glaçons pour ceux, comme le renard, qui en ont besoin, et, surtout, beaucoup d’espaces ombragés : tout est mis en place pour que les animaux les plus sensibles à la chaleur ne soient pas affectés. Et les visiteurs aussi, puisque le parc est ouvert jusqu’à 20 heures (le parc d’attraction attenant restant, lui, ouvert jusqu’à 22 heures).

Dix-huit degrés chez les ours

À Pradinas, chez Jean-Philippe Roman, c’est dans les bassins et les piscines que les animaux vont se rafraîchir. " Tous ont accès à un point d’eau pour se rafraîchir. Idem pour les tanières, isolées comme il se doit. Dans celle des ours, il fait 18 à 20 degrés " explique le célèbre dresseur d’ours, qui tous les jours impressionne le public dans son tête à tête avec les plantigrades.

De même, il explique ne pas nourrir d’inquiétudes particulières au regard des animaux dont il prend soin dans son parc. " Ils sont tous de types européens, donc c’est un climat qui leur convient quand même bien. Nous avons également des perroquets du Brésil, pour lesquels tout va bien ", sourit-il, convenant toutefois avoir une attention particulière sur les loups et les ours, n’hésitant pas à les arroser de temps à autre.

Que ce soit à Pradinas ou à Gages, on pense donc plus au show qu’au chaud. Pour le plus grand plaisir d’un public qui trouvera toujours quelque chose de rafraîchissant à aller voir ses animaux !

Dans un département d’élevage tel que celui de l’Aveyron, avec plus d’un million de bêtes, uniquement entre les ovins, les bovins et les caprins, la préoccupation du moment avec la chaleur reste l’accès à l’eau. " L’accès à une eau en quantité suffisante et de bonne qualité. Mais cette préoccupation-là, nous l’avons à l’année ", relate Yves Bony, directeur de l’organisme départemental de défense sanitaire. " Été comme hiver, les animaux ont besoin d’eau, suffisamment pour s’en nourrir et pour produire. "

Pour chaque installation, c’est donc cet accès à l’eau qui est privilégié. " Dans un département comme celui de l’Aveyron, qui a une culture de l’élevage, c’est quelque chose qui est anticipé ", complète le directeur de la Fodsa.

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