"Cabirette" change de braquet

  • Marine Cabirou revient souvent à Millau, où elle se ressource entre deux déplacements.
    Marine Cabirou revient souvent à Millau, où elle se ressource entre deux déplacements. L. B.
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CORRESPONDANT

La Millavoise a quitté le team VoulVoul Racing pour Scott, après six ans d’ascension.

Marine Cabirou l’avait annoncé sur son compte Facebook le 26 décembre dernier : elle avait décidé de mettre fin à son aventure avec le team VoulVoul Racing. Il aura fallu attendre la mi-janvier pour l’officialisation de son arrivée dans la grosse écurie suisse Scott Downhill Factory pour une saison reconductible. "C’est quelque chose que j’espérais secrètement, explique la Millavoise, qui fêtera cette année ses 22 ans. C’est un team beaucoup plus gros, avec d’importants moyens. Pour donner une idée, chaque pilote a son propre mécanicien et un kiné nous accompagne lors des séances d’entraînements collectives. Je n’oublie pas d’où je viens et je tiens à remercier mon ancienne équipe pour ce que je suis aujourd’hui." Si rien n’était officiel, la jeune athlète a déjà participé à un camp d’entraînement d’une semaine, début janvier, à Alès. Elle a pu y rencontrer les autres pilotes, un Français, un Britannique et un Australien. "L’idéal pour perfectionner mon anglais", plaisante-t-elle.

Un nouveau chapitre

Bien intégrée avec ses nouvelles couleurs, Marine Cabirou n’a pas oublié pour autant l’importance de ce stage : "C’est une préparation à ne pas négliger, surtout quand il faut changer de matériel. Cela faisait cinq ans que je roulais avec un Mondraker. Désormais, mon vélo pèse moins de 15 kilos, ce qui est super-léger pour la discipline. Mais il faut trouver les bons réglages sur les suspensions, la géométrie ou la taille des roues", développe la passionnée.

Des objectifs sportifs assumés

En attendant la première manche de la coupe du monde en Slovénie, fin avril, Marine Cabirou n’a "pas le temps de s’ennuyer" avec les consignes de son entraîneur, Nicolas Filippi.

La jeune femme cumule parfois deux séances quotidiennes et jongle entre le renforcement musculaire, les sorties sur route "pour le foncier", le BMX "pour l’explosivité", le VTT "pour les sensations", sans oublier l’escalade et la moto "pour les loisirs". "C’est pour ça que je suis bien à Millau, explique Marine Cabirou, qui vit toujours chez ses parents. Je trouve tous mes terrains de jeux dans le même secteur. On est toujours content de revenir à la maison après la compétition."

Voilà dix ans que Marine Cabirou a plongé dans l’univers de la descente, en suivant son aîné Rudy. Elle peut se targuer d’avoir clôturé la dernière saison en se classant sixième au général, alors que chaque manche réunit une soixantaine de filles et près de 200 garçons.

La Millavoise a également terminé le dernier championnat du monde de la spécialité au pied du podium. Pour cette nouvelle aventure, la descendeuse millavoise entend bien se classer "régulièrement dans le top 3". Et pourquoi pas s’inspirer de la Britannique Rachel Atherton, championne du monde de la discipline, à 32 ans, l’année passée. De quoi imaginer que Marine Cabirou a encore de beaux jours devant elle.

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