Millau : la discothèque L’Exces verra-t-elle le jour ?

  • Les bâtiments accueillaient jusqu’ici un garage auto.
    Les bâtiments accueillaient jusqu’ici un garage auto. V. G.
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CORRESPONDANT

Tout est prêt pour l’ouverture de ce nouvel établissement de nuit. A une exception près…

C’est un bruit qui court depuis maintenant plusieurs mois. Une nouvelle discothèque doit ouvrir ses portes à Millau. C’est effectivement le cas. Georges Carvalho, qui se présente comme un Millavois travaillant depuis longtemps dans le monde de la nuit, porte un projet de discothèque, sous le nom L’Exces, au niveau du rond-point du Larzac, au sein d’un ancien garage automobile. Un emplacement à proximité immédiate du QG, le seul établissement de nuit actuellement ouvert à Millau.

Une capacité d’accueil de 700 personnes

Georges Carvalho n’en est pas à son coup d’essai. Fort d’une vingtaine d’années d’expérience comme membre du personnel de discothèques à Toulouse ou Montpellier, il a également géré L’Amelanquière à Meyrueis (Lozère), ou encore Le Plô, à Saint-Affrique, où il fut portier puis co-gérant jusqu’à l’année dernière. Ce projet de discothèque, à Millau, lui tient à cœur depuis de nombreuses années. "Je suis Millavois et je porte ce projet avec ma compagne, indique-t-il, lui qui a investi les lieux à l’automne dernier. Ce projet m’anime depuis déjà pas mal de temps. Je suis convaincu depuis longtemps que Millau a besoin d’un établissement digne de ce nom pour accueillir la jeunesse dans de bonnes conditions. Je cherchais un bon bâtiment, au bon endroit, afin d’éviter les nuisances." Sur ce point, Georges Carvalho, locataire des murs, semble avoir trouvé l’emplacement idéal. À deux pas du McDonald’s, en surplomb de l’avenue du Languedoc, L’Exces est installé sur environ 320 m2, pour une capacité d’accueil de 300 à 700 personnes.

Pas de raccordement à l’égout

Le gérant a déjà investi plusieurs dizaines de milliers d’euros pour mettre le bâtiment aux normes. "Tout est coupe-feu, une accessibilité handicapés est installée, l’isolation, y compris phonique, est de très bonne qualité", liste-t-il, en affirmant que la commission de sécurité a déjà validé les plans d’architecte, pour une ouverture en février. Mais ça, c’était avant. Avant que Georges Carvalho ne s’aperçoive, en ce début d’année, que son établissement n’est tout simplement pas raccordé au tout-à-l’égout… Obligatoire, ce branchement pourrait coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros (entre 50 000 et 80 000 €, selon le point de raccordement), à la charge de la collectivité.

C’est là que Georges Carvalho et son équipe attendent un coup de pouce. "Il y a un accord global autour de notre établissement, mais nous sommes en attente d’une réponse positive de la part des élus au sujet de ce raccordement aux égouts. La discothèque est prête à ouvrir, sous réserve de l’engagement de la collectivité. On espère que ce problème sera vite réglé grâce aux pouvoirs publics."

Un dossier qui, compte tenu de certaines lenteurs administratives, pourrait retarder de plusieurs mois l’ouverture initialement prévue en février…

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