Villefranche-de-Rouergue : de nouveaux locaux pour la police municipale avec pignon sur bastide

Abonnés
  • Au cours de l’année, la police municipale intégrera les anciens locaux des Ateliers de la fontaine.
    Au cours de l’année, la police municipale intégrera les anciens locaux des Ateliers de la fontaine. Repro CP
Publié le
GDM

Le maire Serge Roques définit l’action de la police municipale comme une police de proximité qui intervient dans des domaines les plus larges et les plus divers possibles. Visite guidée.

Il faut gratter un peu et pénétrer dans les actuels locaux du défunt tribunal pour arriver à mesurer combien peut s’avérer large la palette des missions de la police municipale. Bruno, son chef de service, le sait et le mesure. Le quotidien de l’équipe composée de trois policiers, de deux agents de surveillance, plus axés stationnement, et d’un autre à mi-temps à cheval sur la police municipale et la brigade environnementale.

"La population ne connaît pas trop nos fonctions, poursuit le responsable, mais il faut savoir qu’une grosse partie de notre temps est consacrée à des tâches administratives." Ce que souligne aussi Jean-Michel Ribas, adjoint au maire chargé de la sécurité publique. Le maire Serge Roques appuyant : "Il faut que cette police soit au service de la population au plus près des habitants de la bastide en particulier." D’où, au cours de cette année 2019, une extension des locaux avec l’ouverture d’un espace d’accueil qui intégrera le rez-de-chaussée des anciens locaux des Ateliers de la fontaine, rue Bories, tout en conservant le volet vidéoprotection et une partie administrative dans l’ancien tribunal. Une faisabilité facilitée par une communication existante entre les deux. Jean-Michel Ribas voyant d’un très bon œil le fait que rez-de-chaussée deviendra synonyme d’une plus grande proximité encore avec les habitants. D’autant que la brigade civilité-environnement intégrera aussi ces mêmes locaux, manière d’être sur une unité. "Il n’y a pas de cloisonnement entre les deux services et cela permet d’avoir un contrôle continu, poursuit le maire, insistant, il faut que la bastide devienne le quartier le plus sûr de la ville."

"Depuis plusieurs mois, nous avons moins de remontées concernant les incivilités dans la bastide", note Bruno. Faut-il y voir une relation de cause à effet avec la mise en place à l‘automne de la brigade éponyme. Peut-être.

Mais le chef de la police municipale entend cependant accentuer plus encore le travail en réseau avec les commerçants. "Nous sommes déjà beaucoup à leur écoute en matière de stationnement gênant, de véhicules ventouses…"

L’adjoint à la sécurité concédant : "Nous ne sommes qu’à l’avant-projet, mais nous avons dans l’idée de formaliser cela en mettant en place des référents dans les différentes rues."

Lui ébauche un fonctionnement idéal avec la présence de deux agents le matin dès 6 h 30 et de deux autres pour l’après-midi et le début de soirée. "Là, nous serions vraiment dans l’esprit d’une vraie police de proximité."

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?