Rodez à Bastia la saison prochaine : ça se précise

  • Le stade de Furiani à Bastia
    Le stade de Furiani à Bastia Repro CP
Publié le , mis à jour
A.P.

Avec les travaux du stade Paul-Lignon qui rendront l’enceinte ruthénoise inaccessible au moins jusqu’à fin octobre, la question du stade de repli est brûlante. Et Furiani, en Corse, reste le premier choix.

La problématique du stade de repli n’est pas nouvelle. Mais, forcément, le temps passant et les médias nationaux, dont le quotidien L’équipe, s’emparant aussi du sujet, elle revient localement sur la table. Inlassablement. Alimentant aussi les discussions des supporters et/ou celles de comptoirs. Et faisant évidemment ressurgir le pas si lointain psychodrame Luzenac.

Mais pour l’heure, pas grand-chose de nouveau. Ou tout du moins de catégorique. Comme l’an dernier à pareille époque, c’est ainsi le stade de Furiani, à Bastia, qui semble tenir la corde pour accueillir le Raf le temps que Paul-Lignon se mette aux normes (pelouse, vestiaires, vidéo surveillance, éclairage notamment) de la Ligue 2 (même s’il n’y a pas accession au printemps, faut-il le rappeler). Soit de juillet à  au moins fin octobre.

« C’est aussi que le choix est plus que restreint », indique Gregory Ursule quand on le questionne sur le sujet en mettant en avant l’éloignement et la difficulté de vivre une potentielle montée pour les supporters de l’équipe si l’hypothèse corse était retenue. Le manager général de préciser les différents stades proches recalés : le Stadium d’Albi n’est pas aux normes, à Toulouse c’est 70 000 € de location du Stadium par match hors frais (!), alors que Montpellier ne voit pas d’un bon œil le partage de sa pelouse. En réalité, Bastia n’est plus concurrencé que par Gueugnon. « Sauf qu’à Gueugnon, le stade a été déclassé, il n’est plus homologué », indique Ursule. Un souci qui ne serait pas insurmontable mais qui plaide encore et toujours pour le camp bastiais.

Balance économique

« Ce qu’il faut comprendre aussi, c’est qu’on souhaite répondre favorablement aux 6 000 points de la licence club (une sorte de label, NDLR), détaille l’ancien milieu défensif du club. Ils permettent de toucher ou non le million d’euros de part variable qui vient s’ajouter aux 2 M€ de la part fixe. » Une somme évidemment non négligeable qui pourrait venir compenser les manques à gagner, les soirs de match par exemple. Avec un futur budget que le président Pierre-Olivier Murat estime à « entre 7 et 8 M€ » en L2 (2,2M€ aujourd’hui), l’intérêt de cette licence club est certain.
Enfin, si la convention liant le club au stade de repli doit être signée au 30 juin au plus tard, le Raf espère « prendre la décision finale mi-mai ».

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