San Antonio et Julian Barnes dans la sélection du prix Jean d'Ormesson

  • "Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches?" par San-Antonio, a été retenu retenus cette année pour le prix Jean d'Ormesson "Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches?" par San-Antonio, a été retenu retenus cette année pour le prix Jean d'Ormesson
    "Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches?" par San-Antonio, a été retenu retenus cette année pour le prix Jean d'Ormesson Courtesy of Fleuve Noire
Publié le
Relaxnews

(AFP) - Le jury du prix Jean d'Ormesson, le plus original des prix littéraires à l'image de l'Académicien français disparu en décembre 2017, a retenu cinq titres dont un San-Antonio et un roman du Britannique Julian Barnes pour ce prix qui sera remis le 5 juin.

Créé l'an dernier par les amis et la fille de l'écrivain, l'éditrice Héloïse d'Ormesson, le prix Jean d'Ormesson est une récompense "qui ressemble (à Jean d'Ormesson), un prix qui célèbre les livres, la grande affaire de sa vie".

"Ni l'époque, ni la langue, ni le genre n'entraveront le choix des douze jurés. Seuls leurs goûts, leur complicité et une certaine forme d'affinité élective guideront leur sélection", avait indiqué Héloïse d'Ormesson en annonçant la création de ce prix à nul autre pareil.

Parmi les cinq écrivains retenus cette année pour le prix Jean d'Ormesson, trois sont décédés. La sélection comprend ainsi l'écrivain yougoslave Ivo Andric, décédé en 1975, prix Nobel de littérature en 1961, pour son chef d'œuvre "Le pont sur la Drina" (1961), le Mexicain Juan Rulfo, disparu en 1986, pour "Pedro Paramo" (1959) et San-Antonio, alias Frédéric Dard, décédé en 2000, pour "Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches?" (1984).

La sélection comprend également Julian Barnes pour "La seule histoire" (2018) et Jean-Noël Liaut pour sa biographie "Nancy Mitford, La dame de la rue Monsieur" paru au début de l'année.

Lors de sa première édition le prix avait été attribué au météore des lettres haïtiennes, l'écrivain et intellectuel communiste Jacques Stephen Alexis, probablement assassiné en avril 1961, pour son chef d'œuvre "L'espace d'un cillement" (Gallimard/L'imaginaire).

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?