Rugby : Rodez, les montagnes russes
Impressionnant de détermination dimanche face à Narbonne, le SRA s’était pourtant raté à ce niveau-là lors du match précédent. Comme trop souvent cette saison pour espérer une qualif’ en phases finales ?
Sacré yo-yo ! La détermination des Ruthénois était au plus haut dimanche lors du beau succès face à Narbonne, 19-12. Aussi impressionnante en réalité que l’énorme défaillance dans cette même envie collective lors de leurs deux précédentes sorties, à Saint-Sulpice (revers lourd de conséquences dans la course à la qualification, 23-3) et à Graulhet (malgré le succès chez la lanterne rouge, 19-26). Un état de faits bien trop souvent relevé cette saison, venant gâcher un bilan global fortement teinté d’inconstance chronique. Mais quelle est donc l’explication de ces montagnes russes ?
"Bien sûr que c’est frustrant"
La jeunesse du groupe ; une nouvelle génération de joueurs pas forcément tournée vers les objectifs à long terme, voire de club ; les soucis financiers du club qui influent sur le sportif ; la menace de rétrogradation en F3 de la DNACG ; ou encore tout simplement une mauvaise gestion mentale ? Autant de thèses – et d’autres non citées – difficiles à vérifier, même auprès des protagonistes – staff comme joueurs – principaux, journée après journée.
Quoi qu’il en soit, ce constat laisse forcément des regrets à Rodez. "Si on avait joué comme cela toute la saison, on aurait certainement pu disputer les trois ou quatre premières places ", a-t-on par exemple entendu dans les entrailles de Paul-Lignon dans la bouche d’un dirigeant du SRA. Et le coach Arnaud Vercruysse de réagir sur le sujet dimanche, après avoir évidemment pris soin de mettre à l’honneur ses hommes – avec une mention spéciale pour son capitaine courage Mathieu Roca – pour leur prestation du jour : "Bien sûr que c’est frustrant. Si on avait mis autant d’intensité le week-end dernier, quand on a reçu St-Sulpice ici (revers 14-21, 7 octobre, NDLR) ou encore quand on est allé à certains endroits, bien évidemment que notre situation mériterait, ou aurait mérité, d’être différente. Mais le fait est qu’on a une équipe constituée de jeunes joueurs, sur courant alternatif, manquant de leaders, et par moments de caractère." Charge à ses ouailles de lui prouver le contraire dans 15 jours à Céret.
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