Villefranche-de-Rouergue. Ah ces chères études !

Serge Roques n’apprécie guère d’être titillé sur les multiples études qu’il a commanditées pour différents dossiers, projets et autres. Et ce après que Jean-Sébastien Orcibal eut fustigé une enveloppe de 80 000 € pour frais… d’études dans le volet investissement.

"Critiquer les études, c’est un peu facile, s’est défendu le maire, appuyant, c’est la tarte à la crème." Dans la foulée, il ajouta : "Mais si vous voulez des subventions, il faut s’appuyer sur des études précises".

En résumé : payer d’abord pour toucher ensuite !

Laurent Tranier venant à son secours en prenant deux exemples, celui de l’éclairage et des espaces publics. "On ne se lance pas sans l’avis de spécialiste afin que les investissements soient faits dans de bonnes conditions". Paradoxalement, un peu plus loin dans le débat, Serge Roques mettra en exergue le chantier de la rue de la Tour-de-Polier et de la place des Pères pensé par les services techniques municipaux… "Plus c’est difficile, plus c’est compliqué et plus il faut d’études", conclura le maire. Pas de quoi désarmer l’élu radical de gauche. En effet, Jean-Sébastien Orcibal a rebondi sur une étude ayant trait au logement dans le centre-ville conjoint à l’aménagement de plusieurs logements par la commune "alors que les propriétaires ont du mal à louer et à payer le foncier".

"Alors vous, vous laisseriez des ruines, asséna le premier, ce ne sont pas deux ou trois appartements qui viendront en concurrence avec les propriétaires privés".

À chacun sa vision de l’avenir de la bastide. Le maire assurant : "En bastide, il en faut pour tous". Jean-Sébastien Orcibal affirmant : "En 2019, il y a une vraie difficulté à louer, et en deux ans, les temps ont vraiment changé".

Jouant les modérateurs, Gilles Cormier tempéra les échanges d’un "il faut trouver un point d’équilibre entre offrir de la clarté à la bastide et restaurer des habitations".