Espalion : Maxime Authier ou l’école buissonnière

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  • Maxime Authier. Avant de partir.
    Maxime Authier. Avant de partir. CPA
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Olivier Courtil

Le voyageur photographe aveyronnais part sur les traces des Amérindiens en lien avec l’école Saint-Hilarian.

Il vient tout juste de préparer sa valise pour le Dakota avec les écoliers espalionnais. "As-tu pensé à prendre des mouchoirs ? ", interroge l’un des élèves de cours moyen. Maxime Authier n’y avait pensé. L’école de Saint-Hilarian l’a fait.

Car un voyage, étant un point de départ, se prépare et se partage. Maxime Authier parle en connaissance de cause, lui qui a déjà écumé plusieurs continents.

Cette fois, il retourne sur le sol américain pour marcher sur le passé mythique des Indiens, danser avec les loups, voir de ses propres yeux pour se dire que ce monde légendaire fut bien réalité.

Et il ne partira pas seul le 5 avril. Outre la valise remplie avec les écoliers, il sera en contact quasi-quotidien via les réseaux sociaux. "Je posterai sur mon Facebook et les gens peuvent aussi participer financièrement au voyage sur la plateforme Tipee avec Les projets de Maxime ", annonce le photographe voyageur.

Comme faire du cheval sans selle à la façon indienne dans la plaine américaine foulée par Crazy horse et Sitting Bull.

Voyage interactif

Maxime Authier sait que l’ère des grands explorateurs est derrière. Cartes et territoires sont quadrillés, photographiés, immortalisés, à disposition en un clic. Mais il voit aujourd’hui le voyage comme la découverte de soi. Un voyage intérieur qu’il mène donc à plusieurs, avec les écoliers de Saint-Hilarian notamment, pour partager. Se comprendre, comprendre et vivre ensemble.

"Chaque jour je posterai une photo prise avec la photo de la classe que les enfants m’ont donnée", dit-il. Comme le nain de jardin d’Amélie Poulain. Voir avec les yeux, aller au contact des gens, humer l’herbe foulée par les bisons, en toute humilité, tel est le dessein de Maxime. "Il faut qu’il y ait de la magie mais avec une ligne de conduite", résume-t-il pragmatique.

Et comme on prépare le voyage, se préparer au retour. Faire du vide, la source de création suite aux émotions ressenties, aux vies traversées. "Le but est de réaliser ses rêves et se réaliser. Transformer le voyage en énergie créatrice", conclut Maxime. Ne résistant pas tel Jack London, à l’appel de la forêt ou encore à Martin Eden pour être en phase avec sa passion, Maxime Authier s’en va donc faire sa ruée vers l’or. Celui qui est caché en chacun de nous.

Cet autodidacte poursuit son aventure. Un homme aux mille vies qui donne envie, sinon d’être lui, d’être en sa compagnie. Bonne route. Avec l’espoir de belles rencontres et histoires à raconter au retour. Plein les mouchoirs.

Au cinéma

Maxime Authier rencontre en amont et en aval des écoliers, résidants de maison de retraite et quidam, conférence à la clef pour formaliser son projet de voyage. Un voyage en Dakota qui se déroule du 5 au 25 avril. Au retour, il est notamment prévu une rencontre le 11 mai à l’Ehpad Jean XXIII de Rodez, une soirée le 23 mai au cinéma du Rex à Espalion, le 3 août à l’Ehpad des Caselles à Bozouls. Sans oublier l’école Saint-Hilarian d’Espalion et le collège Saint-Joseph de Marcillac.

Pour le suivre, sa page Facebook et la plateforme tipee "Les projets de Maxime".

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