Villefranche-de-Rouergue. Villefranchois : le chemin jacquaire Conques - Toulouse avance

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  • Tous les élus soutiennent l’action de Jean-Pierre Mangé et de son association.
    Tous les élus soutiennent l’action de Jean-Pierre Mangé et de son association. DDM- GUY LABRO
  • En prélude à l’assemblée générale, Stéphanie Cannata a présenté la Maison des pèlerins, ouverte à Villeneuve et qu’elle tient. En prélude à l’assemblée générale, Stéphanie Cannata a présenté la Maison des pèlerins, ouverte à Villeneuve et qu’elle tient.
    En prélude à l’assemblée générale, Stéphanie Cannata a présenté la Maison des pèlerins, ouverte à Villeneuve et qu’elle tient. DDM- GUY LABRO
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L’association “du Bas Rouergue vers Compostelle” œuvre à sa reconnaissance, avec le soutien total des élus. Mais des querelles existent encore.

C’est peut-être Christian Pierre Bedel qui résume le mieux la réalité actuelle du chemin de Saint-Jacques Conques-Toulouse. "On sent un réel intérêt, une prise de conscience, du côté des institutions, mais le terroir reste inhibé." Le chantre de la mémoire occitane, qu’il n’a pas manqué de défendre comme à chaque occasion, s’exprimait à l’assemblée générale de l’association "du Bas Rouergue vers Compostelle", tenue samedi matin dans les locaux de l’institut François-Marty. Réunion où, justement, tous les élus ont apporté le soutien de leur collectivité respective à l’action menée par Jean-Pierre Mangé et son équipe. "Une forme de combat pour faire reconnaître ce Conques Toulouse, qui est un vrai chemin jacquaire et pas un chemin de liaison", a insisté le maire, Serge Roques. "Ce chemin revient de loin", n’a pas caché la vice-présidente du Conseil départemental Gisèle Rigal, qui a annoncé la mise en place d’un comité de pilotage et la création d’un comité technique. "Il ne faut pas opposer ce chemin à celui du Nord-Aveyron (le GR 65, NDLR). Il faut oublier les querelles passées." Même point de vue pour Eric Cantournet : "Les deux chemins ne rentrent pas en concurrence."

Des polémiques, il en existe avec la Fédération des randonneurs, qui ne considère pas le Conques - Toulouse comme un chemin de Saint-Jacques.

Le nouveau topoguide, qui doit paraître au début 2020 sera révélateur de l’état d’esprit de chacun. Élu au comité directeur départemental de la randonnée pédestre, André Guiraudie a souligné le travail bénévole de la Fédération qui assure le balisage (en blanc et rouge) sur le Conques-Toulouse, qui passe aujourd’hui sur quatre GR aux numéros différents. "La Fédération cherche un seul numéro", a-t-il assuré. Au final, c’est le Conseil régional qui pourrait siffler la fin de la partie. "La région, qui apporte des financements, souhaite que soit marquée en tête du topoguide l’indication Vers Saint-Jacques-de-Compostelle", a informé Jean-Sébastien Orcibal. Ce dernier a aussi annoncé le retour, cet été, du festival de Radio France. Un événement musical qui aura pour cadre, le 25 juillet, jour de la Saint-Jacques, Najac. L’été dernier, il était à Villeneuve, cité dont les peintures murales de son église font l’objet d’une demande réitérée d’inscription sur la liste du patrimoine de l’Unesco. Villeneuve, qui possède depuis l’an dernier sa "Maison des Pèlerins".

Deux autres projets d’hébergement sont en train de voir le jour, deux gîtes de pèlerins, dont un au pied de la collégiale de Villefranche. La ville, avec en particulier sa chapelle Saint-Jacques réhabilitée, s’inscrit pleinement sur le Conques - Toulouse. Son maire plaide avec insistance pour sa reconnaissance officielle et pour sa promotion.

"Cela passe par un travail de lobbying," estime Jean-Sébastien Orcibal. Reste aussi à ancrer ce chemin dans les têtes des gens d’ici.

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