Rodelle : une croix occitane de 348 m au centre d'un champ de céréales

  • La croix occitane de 348 mètres de diamètre.
    La croix occitane de 348 mètres de diamètre. Repro CPA
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Christian Braley est un chef d’entreprise, à la tête d'une société bien connue des Aveyronnais, dont l'activité va de la location de bennes au traitement des déchets en passant notamment par les énergies renouvelables et le négoce du bois. Mais comme il le rappelle si bien, il est également, à l’origine, un agriculteur, même s’il y préfère le terme paysan. 

À la fin de l’été 2018, l'entrepreneur demande à son fils Ludovic, responsable du site de Bozouls, de cultiver et présenter une croix occitane dans un de champs de céréales de 40 hectares pour le printemps prochain. « Bonne idée mais pas si simple à réaliser », confirme Ludovic.

3 314 fois plus grand

L’histoire commence donc le 18 septembre 2018, à partir d’un dessin d’une croix occitane d’un diamètre de 10,5 cm qu’il agrandit et imprime à une échelle bien supérieure 3 314 fois, en tenant compte du dénivelé du terrain pour donner une belle image d’une grandeur de 348 mètres.

Ludovic crée le dessin de cette croix  et transfère les éléments dans le GPS du tracteur. Après vérification, le premier semis est engagé. « Il fallait différencier l’intérieur de la croix de l’extérieur et nous partions à l’aveugle en suivant les indications du GPS du tracteur, avec Julien le chauffeur », confirme Ludovic.

Le 3 octobre, le semis de triticale est entrepris  (première céréale créée par l’homme, un hybride entre le blé et le seigle développé depuis les années 1960) ; le 19 octobre vérification par voie aérienne avant d’entreprendre en deuxième phase, à savoir, un mois plus tard, le semis de la vesce (mélange d’avoine et de petit pois).

Après fauchage le 18 juin, l’effet est impressionnant et étonnant. « Nous sommes satisfaits du résultat qui réunit la nouvelle technologie à notre territoire aveyronnais et régional. Cultivons notre avenir », conclut Christian Braley, qui pense déjà à la prochaine saison de semis.

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