Deux Ruthénois relèvent le défi de la course VTT la plus difficile au monde

  • Vincent Saurel et Christophe Costes motivés.
    Vincent Saurel et Christophe Costes motivés.
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Centre Presse

La MB Race, considérée comme la course VTT la plus difficile au monde, comptera dans ses rangs deux sportifs originaires du Piton pour son édition 2019. Deux hommes prêts à se surpasser et à repousser leurs limites.

Vincent Saurel et Christophe Costes sont déterminés. Et pour cause. Samedi prochain, les deux hommes originaires de l’agglomération ruthénoise enfourcheront leur vélo pour participer à ce qui se fait de mieux sur le circuit VTT hexagonal : la MB Race, organisée à Combloux (Haute-Savoie) et considérée aux yeux des spécialistes comme la course la plus difficile au monde.

Physiquement affûtés, ils s’apprêtent à prendre part à la course phare de la journée, l’ultra séquencée en trois distances de 70, 100 et 140 km, affichant des dénivelés de 7 000 mètres, et comptant pour la coupe du monde UCI marathon series. Des épreuves où les meilleurs athlètes de la planète réalisent des chronomètres "stratosphériques ". "Rien que sur le 140 km, le vainqueur de l’année dernière a mis un peu plus de huit heures ", avoue Vincent, quelque peu admiratif.

Lui et son acolyte ne s’élanceront pourtant pas dans la catégorie professionnelle mais avec les

autres amateurs qui ont choisi, comme eux, de partir à l’assaut des chemins escarpés du massif

alpin. "On se prépare pour être prêt le jour J, en prenant sur notre temps libre et en sacrificiant nos vies de famille. "

Ces dernières semaines, les deux compères qui se sont rencontrés au cours d’une course, n’ont pas ménagé leurs efforts, en effectuant des sorties de vélo d’une heure et du fractionné en semaine et des excursions d’une centaine de kilomètres à deux heures de route de Rodez le week-end. Pour arriver plus léger, chacun a également suivi un régime alimentaire draconien. "Le poids est l’ennemi numéro un sur ce genre d’épreuves ", confirme Vincent, loin d’être novice en ce domaine.

Une course contre soi-même

Les deux sportifs, aujourd’hui déterminés, ont pourtant suivi des trajectoires différentes avant d’envisager un tel défi. Après quinze années derrière le guidon de sa moto, Christophe Costes a

repris goût à la petite reine pour soigner quelques problèmes physiques récurrents. Son premier essai au Roc Laissagais fut d’ailleurs un succès. "Je me suis pris au jeu et j’avais envie de progresser ", reconnaît l’intéressé. Son comparse, lui, a déjà tenté l’aventure MB Race l’an passé en s’arrêtant au premier échelon, 70 km, à cause de "problèmes mécaniques ". "J’ai eu un souci avec mes freins dès le début de la course et puis la pente et les crampes m’ont fait longtemps hésiter avant d’envisager le 100 km. "

Ce pallier, le vététiste ruthénois compte bien le franchir, lui qui ambitionne de boucler dans un avenir proche l’épreuve haut-savoyarde. "Nous ne sommes à l’abri de rien. Le parcours est piégeux avec la montée de quatre à cinq cols. Mais si je m’en sens capable, je me lancerai sur le 140 km cette année ". De son côté, Christophe sait qu’il disputera une course contre lui-même dont il espère bien sortir vainqueur. "Je veux voir jusqu’où je peux aller. Pour moi, ce sera le 100 km ou rien. "

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