Baraqueville. Mathieu Litre en route pour le Rouergue

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  • Mathieu et sa copilote Emma, ici avec le sponsor « officiel », Daniel Fabry.
    Mathieu et sa copilote Emma, ici avec le sponsor « officiel », Daniel Fabry.
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CORRESPONDANT

Vendredi dernier, après avoir remercié les sponsors, – une petite dizaine dont son employeur (!) – Mathieu Litre se prépre à prendre le départ du Rallye du Rouergue 2019. Ambitieux, le jeune Baraquevillois associé cette année à la jeune Emma Barroul, vise une nouvelle fois la victoire en catégorie N2. Facile pour ce fan absolu de sport automobile qui a déjà décroché cinq titres en autant de participations ? "On vise toujours plus. Pourquoi pas une victoire de classe, en groupe N, mais il faudrait pas mal de faits de courses pour en arriver là. Rien n’est facile", explique le jeune homme, sachant que le groupe N regroupe des voitures beaucoup mieux armées pour le titre.

"Affaire familiale"

Pas de quoi pour autant décourager le pilote venu au rallye après avoir suivi son père sur l’asphalte aveyronnais. Fan avant lui de sports automobiles, Serge, pilote à ses heures, aura cette fois les mains dans le cambouis. Car si le fiston ne rate jamais une occasion de s’asseoir derrière un volant, la partie mécanique reste plutôt du domaine du père et de "son vieux pote" Anthony. "La préparation de la voiture c’est leur partie", confirme Mathieu, quand la maman assure l’assistance et le ravitaillement. "Une histoire de famille", qui pour l’anecdote, a démarré un week-end. Ce fameux week-end où le futur pilote, alors âgé de 3 ans, s’est amusé à démarrer "la Citroën du papy" pour faire des tours dans le champ ! "Mes parents me suivaient déjà, rigole encore Mathieu. Mais ce jour-là, surtout pour arrêter la voiture et me confisquer les clés !"

"On me charrie avec ça"

Une passion précoce pour la conduite qui se poursuit aujourd’hui. "Il n’y a que des chars d’assauts que je n’ai pas essayé de piloter", explique celui qui s’assoit au volant d’une ambulance quand il ne chasse pas les chronos. "On me charrie un peu avec ça". Mais rassurez-vous, Mathieu n’appuie sur le champignon qu’en compétition. Avec succès. Au volant de sa Saxo VTS, (qui a un temps appartenu à Cédric Mazenq, alors ingénieur Citroën de Sébastien Loeb), Maxime s’est déjà signalé à plusieurs reprises cette saison. Premier de sa catégorie (N2) sur le rallye du Val d’Adou, le Baraquevillois qui vit désormais à Rodez, a récidivé à Saint-Geniez-d’Olt, s’adjugeant la troisième place du groupe N par la même occasion. Un joli tour de chauffe pour Mathieu et sa copilote, Emma Barroul, "une copine de bringue" professeur de mécanique dans un Centre de formation des apprentis (CFA) à Toulouse. Ce jeudi soir, la petite équipe prendra donc le départ de l’épreuve phare du département avec l’envie de faire aussi bien que l’an passé. "Avec sérieux, mais sans se prendre au sérieux." Sans doute la clé du succès.

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