A Rodez, Marlène Valentin cultive une passion dévorante

Abonnés
  • Marlène Valentin (et son époux Bruno) conseillent volontiersleurs coups de cœur littéraires Marlène Valentin (et son époux Bruno) conseillent volontiersleurs coups de cœur littéraires
    Marlène Valentin (et son époux Bruno) conseillent volontiersleurs coups de cœur littéraires
Publié le
Salima Ouirni

Avenue des Quinze-Arbres, la Ruthénoise Marlène Valentin a créé un passe-livres pour les passants. Une façon de partager sa passion de la lecture.

Des passe-livres, on commence à en voir, un peu partout dans les grandes villes, surtout. Ils sont en général placés sur des lieux de passage ou dans des parcs, des jardins.

Chez les particuliers, c’est extrêmement rare. À Rodez, avenue des Quinze-Arbres, il en existe un qui invite les passants à emprunter les livres. Intrigués, nous sommes allés toquer à la porte. Marlène et Bruno Valentin nous accueillent chaleureusement et spontanément.

Marlène, aide-soignante, cultive une passion dévorante pour la lecture, depuis son adolescence. À l’intérieur de sa maison, quelque 4 000 ouvrages tapissent les murs et les recoins. "J’ai commencé par lire tout ce qui me tombait entre les mains, avant, petit à petit, de structurer mes lectures et à avoir des auteurs préférés", explique Marlène. Ces auteurs, ils sont même inscrits sur les marches de l’escalier intérieur. Yasmina Khadra, Daniel Pennac, Arto Paasilinna, Jonas Jonasson…

"Lorsque nous cherchions à acheter une maison, j’ai eu le coup de cœur pour celle-là car il y avait beaucoup de livres. Nous avons demandé à les garder et le vendeur a bien voulu", confie Bruno, l’époux de Marlène.

Ce dernier préfère la géopolitique, avant les romans. Le père de famille a été piqué par le virus. Une fois par an, ils s’en vont au salon des livres de Brive pour faire le plein. "On se limite pour le budget, autrement, je prendrais tout", s’exclame Marlène, dans un sourire. Elle aime la rencontre et l’échange avec les écrivains. "Je pourrais passer des heures à discuter avec eux", ajoute la jeune mère de famille.

"Interdite" de librairie

Pour limiter son budget "bouquins", Marlène s’interdit de rentrer dans les librairies. "Pour moi, c’est comme si je rentrais dans un magasin de jouets", ajoute cette grande lectrice, dont la hantise est de manquer de livres. "Je me constitue des stocks pour être sûr d’avoir toujours quelque chose à lire", affirme Marlène. L’aide-soignante conseille aux personnes dont elle s’occupe ses coups de cœur. Elle prête à qui veut bien partager ses personnages, son univers. "Quand, je sais que je vais terminer une histoire, j’en ralentis la lecture", dit-elle, de peur de quitter ses personnages familiers, avec lesquels elle a passé un bout de temps. Cette passion, Marlène va l’emporter, prochainement, avec elle dans le Cantal.

Le couple a décidé de changer de vie. Tous les deux dans les métiers de la santé (Bruno Valentin est cadre de santé), ils veulent tourner la page du stress et des manques de moyens, dans ce secteur. Après trois ans de réflexion, le couple a opté pour la création d’un gîte (vers Maurs) et un refuge pour les animaux dont personne ne veut. Ils ont déjà trouvé la ferme qu’ils devront rénover.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?