Villefranche-de-Rouergue. Villefranche se présente en photos aux visiteurs

Abonnés
  • Une galerie de photos à ciel ouvert accueille  les visiteurs dans la bastide.
    Une galerie de photos à ciel ouvert accueille les visiteurs dans la bastide. Repro CP
Publié le
GDM

Quinze grandes photos emblématiques de la cité ont été accrochées tout au long de la rue de la Tour-de-Polier, pour inciter les touristes à pénétrer en cœur de ville.

Invitation aux touristes est lancée par le maire soucieux de communiquer sa passion et sa connaissance du patrimoine de sa ville pour mieux la faire vivre. Lors de l’inauguration des nouveaux dallages de la rue de la Tour-de-Polier, au printemps dernier, quelqu’un avait lancé l’idée que cet axe piéton, bordé tout du long par le mur de la congrégation de la Sainte-Famille et ne comptant aucun garage, pourrait fort bien se prêter à une galerie photos in situ qui serait un point d’entrée dans la ville.

Aussitôt dit, presque aussitôt fait, la municipalité a donc choisi quinze immenses photographies (réalisées par des artistes locaux talentueux, telles Delphine Trébosc et Sylvie Bosc, ainsi que par le Croate réputé Cici), qui ornent désormais ce mur. Réalisées dans un matériau qui résiste parfaitement aux intempéries, elles ont été apposées et légendées en un temps record, ce qui fait que les touristes aoûtiens en profitent déjà pleinement.

Et ils sont nombreux à s’arrêter devant et à commenter.

Serge Roques précise que cette entrée dans la ville, pour ceux qui se garent en face sur le parking des Ruelles, sera encore améliorée à l’automne avec la réfection du boulevard Charles-de-Gaulle et une signalisation au sol complétera ces nouveaux aménagements afin de guider pas à pas les nouveaux arrivants pour qu’ils pénètrent dans la ville en suivant ce chemin qui les mène jusqu’au cœur de la bastide en quelques minutes à peine.

Patrimoine unique

On peut voir, bien évidemment, une vue aérienne de la bastide ; la place Notre-Dame, entourée d’arcades ogivales et dominée par la collégiale avec son marché coloré du jeudi matin ; la cour intérieure de la maison Dardenne, sous les arcades du Consulat ; le pont des Consuls, un rappel du patrimoine jacquaire de la ville qui, rappelons-le, se trouve sur le chemin historique de Saint-Jacques-de-Compostelle ; la chapelle des Pénitents-Noirs ; la maison Gaubert de la fin du XVe siècle ; rue Marcellin-Fabre ; le château de Graves, réalisé par le même architecte que Bournazel, qui compte une cour carrée (l’une des deux seules en France avec le Louvre) ; les deux cloîtres de la chartreuse, uniques de par leur longueur et remarqués par Prosper Mérimée, premier conservateur des Monuments historiques, au même titre que l’abbaye de Conques ; le site du calvaire, vrai balcon sur la ville, explicite pour bien comprendre que Villefranche-de-Rouergue est au cœur de lieux prestigieux.

"On peut y séjourner quinze jours et rayonner tout autour", confie le maire. La nef de la collégiale avec ses stalles, son beau plancher et son orgue romantique rénové, et la chapelle Sainte-émilie-de-Rodat, où l’on peut visiter la chambre de la sainte restée intacte et dont on célèbre la fête le 19 septembre, complètent ce panégyrique de la ville dont personne ne doutait mais qu’admirent les touristes. Ceci n’est pas exhaustif et il reste de la place pour d’autres photographies.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?