Football : les Ruthénois à l’aise dans leur retraite toulousaine

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  • Les joueurs ruthénois se préparent à Toulouse comme s’ils jouaient à Rodez.
    Les joueurs ruthénois se préparent à Toulouse comme s’ils jouaient à Rodez. archives J-L.B.
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Centre Presse

Expatriée temporairement à Toulouse les jours de match "à domicile", l’équipe ruthénoise prépare ces rencontres comme si elle jouait au stade Paul-Lignon, sans bouleverser ses habitudes.

À l’aise comme un poisson dans l’eau. L’expression scie à merveille au Rodez Aveyron football (Raf) lorsqu’il s’agit d’évoquer son exil forcé en terre toulousaine. Le champion de National, domicilié les jours de match au cœur de la capitale occitane, s’est adapté à ce que beaucoup assimileraient à une contrainte. "Ces jours-là, c’est bien simple, on met en place le schéma déplacement ", explique Gilles Dulac, l’entraîneur adjoint sang et or pour évoquer le fonctionnement de son équipe lorsqu’elle joue ses rencontres de Ligue 2 au Stadium.

Les jours de match "à domicile", quasiment rien ne change dans le planning soumis aux joueurs ruthénois. Séance vidéo en fin de matinée, repas le midi, sieste à partir de 13 heures, collation prise vers 16 h 45, petite heure de pause et détente avant la causerie d’avant-match de l’entraîneur en chef, fixée à 17 h 30.

Les quelques modifications opérées avec la montée de la formation aveyronnaise en Ligue 2 ne sont qu’infimes, au final. Elles concernent uniquement les déplacements effectués jusqu’au lieu de retraite, situé à cinq kilomètres de l’enceinte de jeu. "On décolle généralement aux environs de 9 heures de Rodez pour rejoindre Toulouse et on revient directement après le match", précise l’adjoint de Laurent Peyrelade. Pour rester les formalités inhérentes au sport professionnel, joueurs et staff technique décollent de leurs pénates un peu plus tôt, peu après 18 heures. "Le trajet entre notre hôtel et le stade n’est pas très long, confirme Gilles Dulac. Mais à Toulouse, faire cette distance, ça prend vite une demi-heure. "

Des joueurs sollicités… à l’extérieur

Certains "anciens", habitués à venir siroter un jus ou boire un café durant leur temps libre au centre-ville de Rodez ou dans les établissements de la place d’Armes, sont priés de ne pas quitter leur hôtel lorsqu’ils se trouvent à Toulouse. "Nous avons la même organisation depuis la CFA et c’est vrai que cela nous réussit plutôt bien", en sourit le Ruthénois de naissance, qui ne sait que trop bien que ses habitudes peuvent être cassées à tout moment par Laurent Peyrelade, assez imaginatif pour inventer quelques surprises et briser une quelconque routine.

Quant aux aléas que pourrait susciter la médiatisation de l’ex-pensionnaire du National, le groupe s’en protège efficacement, même si les déplacements dans la capitale occitane n’ont pas donné lieu, pour le moment, à de trop fortes sollicitations. "Depuis qu’on joue à Toulouse, on est plutôt préservés sur cet aspect-là, reconnaît Gilles Dulac. L’équipe est un peu plus sollicitée à l’extérieur par les supporteurs qui demandent des autographes, désirent des maillots."

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