Decazeville : le nouveau visage du Sporting club

  • Robin Stevens déjà adopté.
    Robin Stevens déjà adopté. CPA - Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

En l’espace de deux rencontres au stade Camille-Guibert, le Sporting a déjà inscrit huit essais. Preuve que son jeu a évolué durant l’intersaison et qu’il s’appuie désormais sur des lignes arrières véloces. Très véloces, même. Une caractéristique qui s’affirme de dimanche en dimanche, pour la plus grande satisfaction d’Anthony Julian et Tim Bowker, les co-entraîneurs : "C’est très positif. On est vraiment dans notre système de jeu. Il faut continuer à l’appliquer afin de s’améliorer semaine après semaine".

Stevens, adapté et adopté

Désormais, lorsque le jeu ne passe pas au large, les avants s’en remettent à des groupés pénétrants précis et font preuve d’un engagement dans l’action rarement vu lors des dernières saisons. De quoi nourrir les discussions et une certaine ambition – mesurée pour l’instant – au sein de l’encadrement, qui ne boude pas son plaisir d’avoir à disposition des joueurs qui "appliquent les consignes de bout en bout". "Nous avons vu tout ce que nous avons travaillé dans la semaine. C’est très satisfaisant", ont apprécié les tacticiens. Même le capitaine, Germain Portero, souvent mesuré dans ses propos, n’a pas caché sa satisfaction : "On montre un beau visage, avec beaucoup d’envie et de détermination. On propose un jeu assez agréable et aéré, avec du mouvement. On a été capables d’alterner groupés pénétrants et jeu au large. Il nous a juste manqué le petit degré d’efficacité supplémentaire pour aller chercher le point de bonus offensif".

Dimanche, le public a également pu découvrir la dernière recrue, le Sud-Africain Robin Stevens. En l’espace de trente minutes, le jeune homme a déjà marqué les esprits. Trois longues courses, ballon en main, une passe de trois quarts centre dans l’intervalle et un lancer en touche de bonne facture : rien de tel pour se mettre les gradins de Camille-Guibert dans la poche. Et pour Portero, il ne fait aucun doute que cet élément constitue "un atout pour le club". Arrivé mardi à Decazeville, Stevens s’est vite adapté à ses nouveaux partenaires et a déjà démontré une faculté dans le franchissement des lignes qui pourrait apporter un plus au jeu de sa nouvelle formation, qui devra, toutefois, panser quelques plaies durant la mini-trêve de quinze jours. Si derrière, tout va pour le mieux, devant, la première ligne est vraiment cabossée, avec les blessures conjuguées des frères Falgayrat et de Bastien Pons, toujours en délicatesse avec une cheville.

Avec deux victoires et une défaite bonifiée, le Sporting a bien commencé sa saison. Il ne lui reste plus qu’à signer un succès à l’extérieur et l’on pourra dire que la machine est définitivement lancée.

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