Decazeville. Nicolas Guignard laisse sa trace artistique sur le cinéma La Strada

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  • Nicolas Guignard dans son exercice artistique.
    Nicolas Guignard dans son exercice artistique.
  • Nicolas Guignard réalise au préalable une esquisse sur papier puis s’attaque au bois avec douceur.
    Nicolas Guignard réalise au préalable une esquisse sur papier puis s’attaque au bois avec douceur.
Publié le
Didier Latapie

Parmi les coups de cœur du festival "Mur Murs", l’invité surprise de la troisième session, Nicolas Guignard, alias Antoine LPVDA, a conquis un large public avec son œuvre réalisée sur la façade du cinéma la Strada. Les adjectifs et même les superlatifs manquent tant son procédé original et le résultat délivré bluffent les visiteurs, à tout le moins interpellent les passants.

Nicolas Guignard, 35 ans, vit en Suisse francophone, entre Leysin et la Vallée de Joux. Issu du monde du graffiti (lettrage, collage, paysagiste et autres formes d’art urbain), cet autodidacte a troqué ses pinceaux contre une meuleuse, une ponceuse et une petite meuleuse sur tige avec lesquelles il produit de merveilleuses fresques sur bois vieilli (en fait, en meulant, il retire la patine et apporte de la lumière). Il commence par les yeux qui lui servent de repères pour la proportion du dessin, s’adaptant au format et à l’environnement de son support.

Cette nouvelle technique, qu’il a baptisée "street poncing", lui est venu suite à l’achat de son chalet en Suisse et en bricolant le bois. Sa carrière a pris aussitôt une autre dimension, entrant de plain-pied dans le top des artistes urbains. Il réalise des fresques singulières, sensibles et bien sûr très artistiques. En s’approchant de sa production decazevilloise, on découvre des détails réalisés avec beaucoup de minutie, notamment les iris des yeux de d’un des personnages. Étant bien abritée, sa réalisation devrait durer de 12 à 15 ans.

Nicolas n’en est qu’à ses débuts, une de ses toutes premières œuvres a été conçue à Grenoble, le temple urbain du street art en France, sur les façades d’une crèche.

De très nombreuses personnes l’ont félicité et remercié devant la Strada, "Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je vis ici", a-t-il écrit sur sa page Facebook. Ainsi, le pays decazevillois reçoit un nouveau coup de projecteur avec cet artiste à la renommée grandissante qui demeure attachant comme ses fresques.

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