Football : Rodez n'y arrive plus
Troisième défaite d'affilée pour les Ruthénois, 2-1, cette fois chez Niort, un concurrent direct pour le maintien.
Dans le déroulé d’une saison, certaines défaites font plus mal que d’autres. C’est le cas de celle subie par le Rodez Aveyron football, vendredi sur la pelouse de Niort. Après deux revers aux allures plus bégnines, face à des cadors de Ligue 2, Ajaccio (1-0) et Lens (2-1), les hommes de Laurent Peyrelade ont cette fois rendu les armes face à un concurrent direct pour le maintien.
Même s’ils n’avaient jamais perdu face à une équipe classée actuellement dans la deuxième partie du tableau, cela tombe mal, d’autant que plusieurs mauvais élèves se sont rebiffés dans le même temps, comme Chambly, vainqueur surprise à Troyes (4-0), ou le Paris FC, tombeur d’Auxerre (2-0).
La défaite vient logiquement sanctionner des Ruthénois empruntés techniquement et dominés durant la majorité de la rencontre. Mais le scénario va longtemps trotter dans la tête des équipiers de Pierre Bardy, car ils ont en effet concédé le but de la victoire sur leur temps fort.
L’entrée d’Ouhafsa n’a pas suffi
Après l’égalisation signée Pape Sané (68e), d’un magnifique tir enroulé après un une-deux dans la surface avec Ayoub Ouhafsa, les Aveyronnais ont en effet semblé en mesure d’aller chercher leur deuxième succès de la saison à l’extérieur. Entré en jeu à la place d’un Dorian Caddy décevant, Ouhafsa a porté le vent de la révolte en semant le trouble dans l’arrière-garde niortais.
Mais les Ruthénois n’ont pas réussi à trouver de nouveau l’ouverture et ont été, au contraire, punis en contre. Un raid d’Olivier Kemen, parti dans le dos de la défense avant d’éliminer Arthur Desmas (79e), est venu éteindre les espoirs des sang et or. Pourtant, ils étaient déjà au courant des capacités de nuisance du milieu, à l’origine de l’ouverture du score, avec une course de 30 mètres achevée par un tir de loin, prolongé en but par Ibrahim Sissoko après un arrêt de Desmas (56e).
Pressants en fin de rencontre, les Ruthénois peuvent nourrir le sentiment d’être passés à côté de quelque chose de mieux. Mais ils pourront surtout regretter leur première période, durant laquelle ils ont été trop timorés dans les intentions et dans la justesse pour espérer mieux.
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