A Rodez, Pierre Soulages et ses coups de cœur du Louvre

  • Christophe Hazemann présentant « le bord de merà Palavas » de Gustave Courbet et une œuvre de Soulages.
    Christophe Hazemann présentant « le bord de merà Palavas » de Gustave Courbet et une œuvre de Soulages. Centre Presse - Salima Ouirni
  • Le prince de Gudea.
    Le prince de Gudea. Centre Presse - Salima Ouirni
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Salima Ouirni

Le musée Soulages propose jusqu’au 12 avril plusieurs œuvres, comme un parcours, au sein de l’exposition permanente. Le prince de Gudea, une œuvre magistrale y est présentée, et bien d’autres.

Depuis hier, et jusqu’au 12 avril, les Aveyronnais auront la chance d’admirer des œuvres uniques, en provenance du musée du Louvre, mais également de celui de Fabre (Montpellier), ainsi que du musée d’art hispanique (Castres). C’est dans le cadre du centenaire "Soulages" que le musée aveyronnais a imaginé cet hommage à l’artiste, natif de Rodez.

Ce parcours est aussi une résonance à l’actuelle exposition dédiée à l’artiste Pierre Soulages, au musée du Louvre.

En attendant d’aller découvrir cette exposition, les Aveyronnais peuvent d’ores et déjà admirer une œuvre majeure du Louvre, celle de la statue acéphale de Gudea, dite à l’épaule brisée, dédiée au dieu Ningirsu. Pierre Soulages a énormément d’affection pour cette statue "qui l’a nourrie, en tant qu’artiste", explique Christophe Hazemann, directeur adjoint du musée. "Elle est sobre, noire, épurée et d’une présence extraordinaire", souligne-t-il.

En plus de celle-là, le public pourra également découvrir "le bord de mer à Palavas" de Gustave Courbet, Faust (une eau-forte) de Rembrandt, et deux œuvres de Francisco Goya. La visite réserve également des surprises comme cette œuvre de Victor Hugo, une "Tache d’encre" (collection particulière).

Au travers de cette déambulation, c’est également l’occasion de découvrir, ou de redécouvrir, l’exposition permanente de Pierre Soulages, qui n’a pas perdu de sa superbe.

Les œuvres présentées dans ce parcours disent toutes quelque chose du peintre. "Ce sont des œuvres qui l’ont marqué et dont il a parlé. C’est le cas de Gudea dont il a parlé, en 1963, avec le critique d’art Pierre Scheider, dans un livre", ajoute Christophe Hazemann.

Le vase sumo de Pierre Soulages

Ce parcours, qui dévoile des œuvres magnifiques, est donc l’occasion de comprendre (en partie) comment l’œuvre de Pierre Soulages se construit au fil de ses rencontres, de ses trouvailles.

Le prochain parcours de ce genre sera dédié au Japon. Le musée exposera certainement "le vase" ou le trophée, créé par Pierre Soulages, à la demande de Jacques Chirac, pour un grand prix de sumo. "C’est un objet qui fait parler l’ombre et la lumière", note le directeur adjoint qui souligne la longue recherche de cet artiste, à travers les matériaux, les époques.

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