Rodez : un lieu pour valoriser et sauvegarder l’art de l’estampe

  • Dominique Jacomet et Guy Sounillac, devant le futur institut des métiers de l’estampe originale.
    Dominique Jacomet et Guy Sounillac, devant le futur institut des métiers de l’estampe originale. Ph.H.
Publié le
Philippe Henry

L’Institut des métiers de l’estampe originale vient de trouver un lieu, rue de Bonald. Pour accueillir des artistes mais également faire découvrir les différentes techniques de gravures.

Le lourd portail, rue de Bonald non loin du boulevard Belle-Isle, abritera bientôt les locaux de l’Institut des métiers de l’estampe originale. À la place de l’ancienne quincaillerie Angles, Dominique Jacomet, président fondateur de l’Institut, entend créer une espace "d’expositions mais aussi et surtout, de rencontres ".

Sur environ 220 m2, et plusieurs étages, l’association disposera ainsi d’un vaste lieu pour présenter les œuvres d’artistes invités mais également un atelier consacré à la fabrique d’estampes.

La France est encore le seul pays qui dispose d’ateliers et d’artisans maîtrisant les techniques d’estampes originales : taille-douce, lithographie, sérigraphie, héliogravure, pochoir, etc.

Et depuis 2017, la création de l’Institut des métiers de l’estampe originale s’inscrit dans une volonté d’accompagner et de préserver ce patrimoine. Car avec une quinzaine d’ateliers professionnels dans l’Hexagone, les maîtres-imprimeurs de l’estampe se retrouvent dans une situation pareille à celle des luthiers français lorsqu’Étienne Vatelot a créé l’Institut de Mirecourt, en 1970. Dominique Jacomet explique qu’à Mirecourt, la transmission des savoir-faire s’est faite ainsi auprès d’une nouvelle génération d’artisans. Et puis, la quasi-totalité du travail de création d’estampes (gravures, lithographies, sérigraphies) de Pierre Soulages est visible dans son musée, affirmant encore un peu plus la place de Rodez dans ce marché de l’estampe. "J’ai fait de la gravure parce que, avec la gravure, quelque chose apparaissait qui ne pouvait apparaître avec la peinture…", disait même le maître de l’Outrenoir.

De nombreux membres de cette Institut ont fait partie du Pont des Arts, à Marcillac. "Nous sommes un peu dans le même esprit, souligne Guy Sounillac. Créer, partager, en toute simplicité. " Pour l’heure, d’importants travaux sont encore à prévoir mais d’ici quelques mois, les premières expositions pourront avoir lieu.

Une souscription en ligne a été lancée. Il est possible de faire un don sur le site internet helloasso.com ; plus de renseignements sur le site internet de l’association https://www.fecit-pinxit.fr/
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