Flavin : aux commandes de PCMA, Sandrine Pomié ne cesse de se réinventer… en famille

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  • A la tête de l’entreprise depuis 2012, Sandrine Pomié innove avec une nouvelle gamme de mobilier design.	AD A la tête de l’entreprise depuis 2012, Sandrine Pomié innove avec une nouvelle gamme de mobilier design.	AD
    A la tête de l’entreprise depuis 2012, Sandrine Pomié innove avec une nouvelle gamme de mobilier design. AD Repro CP -
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Aurélien Delbouis

A la tête de Pcma, entreprise de chaudronnerie spécialisée dans le sur-mesure, Sandrine Pomié prolonge la lignée familiale à Flavin.

Elle n’est pas du genre à temporiser. Avec Véronique Pomié, les choses se doivent d’aller vite… et bien : "il faut que les choses avancent avec moi !". Installée à la tête de PCMA, la chef d’entreprise regarde aujourd’hui vers de nouveaux horizons. Spécialisée dans la chaudronnerie, la réparation et la vente de matériel agricole et industrielle, la petite société implantée à Flavin innove désormais avec une collection de mobilier design. "La découpe laser et le thermolaquage nous permettent aujourd’hui de faire preuve de beaucoup de créativité", s’amuse Sandrine, heureuse d’ouvrir, toujours plus, le champ des possibles. Des fauteuils taillés dans des bidons de 200 litres, des tables, des chaises, des lanternes extérieures et même – les amateurs apprécieront – un chariot de transport pour les jeux de quilles de huit… la gamme de PCMA ne cesse de grandir. Et avec elle, les ambitions de la PME aveyronnaise, heureuse de s’appuyer sur l’expertise des quatre salariés. "J’ai une équipe très jeune, toujours prête à innover, réfléchir, à voir ce que l’on peut créer de nouveau, comment. C’est très stimulant pour eux et pour moi", apprécie la présidente de PCMA qui s’appuie sur un véritable savoir-faire.

Passage de relais

"Notre activité se partage entre l’activité industrielle, la serrurerie comme la création de portails sur-mesure, et la fabrique de silo à grains à destination de l’agriculture" détaille la présidente arrivée dans l’entreprise au décès de son mari, en 2012. "Mais il était hors de question de laisser tomber l’entreprise. C’était mon moteur. Mes objectifs étaient simples : reprendre la société, construire un nouvel atelier, développer PCMA et faire le lien, passer le relais à mes enfants. J’ai tout coché, s’amuse celle qui vient ainsi d’accueillir Mathias, 20 ans, au sein de l’entreprise familiale. Très naturellement : "il est tombé dedans quand il était tout petit."

Femme dans un monde d’hommes, Sandrine Pomié a levé les gants pour donner forme à sa vision. "C’était un peu compliqué au début, je suis quand même entouré de salariés masculins, mais je me suis fait ma place auprès d’eux comme auprès des clients." Aujourd’hui encore, la PDG rejoint souvent l’atelier pour mettre en peinture les silos agricoles. Mais avec l’arrivée de Mathias, l’aîné de la fratrie Pomié, les choses pourraient encore évoluer. "Je vais un peu lever le pied, les années n’ont pas toujours été simples", se remémore celle qui n’a pas pour autant fait une croix sur l’entreprise familiale. "Il y a encore à faire. Développer la gamme en fait toujours partie. Le silo en national, la partie serrurerie et pourquoi le mobilier. Nous savons tout faire, du sur-mesure, tout ce qui n’existe pas dans le commerce en somme. Le savoir-faire est là, autant le faire savoir !"

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