Villefranche-de-Panat. La liste Michel Vimini en ballottage favorable

  • Le dépouillement a duré jusque tard dans la nuit.
    Le dépouillement a duré jusque tard dans la nuit.
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CORRESPONDANT

À Villefranche-de-Panat, commune de 717 âmes, les habitants se passionnent toujours autant pour les élections municipales. Le taux de participation avoisinait dimanche les 87 %.

Un joli brevet de civisme qu’arborait la population au soir de ce scrutin un peu surréaliste. L’engagement citoyen y était, mais l’ambiance était un peu morose. Comme en 2014, trois listes se présentaient aux suffrages des électeurs, soit quarante-cinq candidats pour quinze postes à pourvoir.

Le bureau de vote étant trop petit pour recevoir le public désireux d’assister au dépouillement, la municipalité avait décidé d’installer un écran géant à la salle polyvalente afin de suivre en direct le déroulement des opérations. Dans une ambiance studieuse, sans tension notoire, l’ouverture des plis a commencé à 18 heures pour se terminer après 23 heures. Étant venus avec leurs crayons, de nombreux électeurs ont utilisé ceux-ci avec gourmandise et ont usé du panachage, l’apanage des petites cités, le long suspense des résultats. Seul le docteur Michel Vimini a été élu lors de ce premier tour. Sa liste compte onze candidats en ballottage favorable sur les quinze conseillers à élire. La tête de liste Jean Fabre de Morlhon, adjoint sortant, tire son épingle du jeu avec 229 voix mais ne place que deux colistiers, Yves Galtier 10e et Hélène Bousquet 15e, en ballottage favorable. Bien que favorite avec six conseillers sortants, la liste conduite par Yves Monteillet, adjoint de Marcel Boudes, est la grande perdante de ce premier tour. C’est une surprise ! De ses colistiers, seule Marcelle Canivenq est en ballottage favorable, à la 11e place avec 196 voix, Jean Philippe Causse est à la 21e avec 170 voix et Yves Monteillet n’apparaît qu’à la 22e avec 165 voix.

Lors du deuxième tour, qui est reporté au 21 juin, les jeux sont loin d’être faits et nul ne peut prédire qui sera le prochain maire. Les cartes seront rebattues à l’envi, le temps de réflexion entre ces deux tours étant long, beaucoup trop long aux dires de certains responsables politiques nationaux. Et certaines voix s’élèvent déjà pour réclamer l’invalidation du premier tour, arguant de l’insincérité de ce scrutin.

On en reparlera sûrement.