Canet-de-Salars. Erin White nous envoie un rayon de soleil de Melbourne

  • Erin sur le Harbour Bridge, le pont le plus large du monde.
    Erin sur le Harbour Bridge, le pont le plus large du monde.
  • Erin avec les kangourous dans un parc près de Melbourne
    Erin avec les kangourous dans un parc près de Melbourne
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CORRESPONDANT

"Erin va bien, merci !" C’est la réponse de Leena, la grande sœur d’Erin White, lorsqu’on demande de ses nouvelles.

Isolée à Melbourne au sud de l’Australie, Erin, 19 ans le mois prochain, communique régulièrement avec ses parents Claire et Adam White, une famille anglaise installée à Canet-de-Salars depuis 2006, propriétaire de l’Auberge des Arcades.

C’est après le bac, passé à Rodez au lycée Louis-Querbes, qu’Erin a choisi de partir un an en Australie, auprès de ses cousins, le temps de réfléchir à son avenir et de prendre une décision dès son retour en France, sauf si, avec un nouveau visa elle décidait d’entrer dans une école et de prolonger son séjour à l’autre bout du monde. Pour vivre à Melbourne et y travailler, elle a dû demander un visa spécial ce qui lui a permis de trouver un travail dans un bar de restauration rapide qui sert des salades et des boissons alcoolisées. Depuis son départ l’été dernier, elle a eu le temps de se promener et de visiter les jolis coins de l’Australie. Ancienne élève de l’école de danse d’Edwina Costecalde, elle s’est offert le plaisir d’un stage avec le célèbre chorégraphe Yanis Marshall. Tous ces souvenirs et ses découvertes, elle les collecte en photos qu’elle partage avec ses amis et sa famille, via les réseaux sociaux : plages de la baie de Port Phillip, festivals, parcs, zoos avec des kangourous et des koalas, sans oublier la traversée du Pont de Sydney, que l’on doit s’offrir au moins une fois lors de son séjour car la balade à pied n’est pas gratuite (300 $ par personne), mais quel spectacle ! Erin est heureuse d’avoir découvert ce pays avant les incendies et d’avoir traversé le Harbour Bridge deux semaines avant le confinement, car désormais, en Australie comme partout dans le monde, le Covid 19 sévit et oblige à la plus grande prudence. Même si la situation est moins alarmante qu’en France, les bars et les restaurants sont fermés, les plages interdites, et certains produits de première nécessité se font rares, comme le pain et le lait. Erin ne travaille plus, elle reste chez elle, à 27 heures d’avion de son Aveyron d’adoption où elle est arrivée à l’âge de 4 ans. Ce qui rassure ses parents Claire et Adam, sa sœur Leena et son frère Ethan, c’est qu’elle est proche de ses cousins.

Comme un rayon de soleil dans la grisaille ambiante, elle nous envoie quelques photos pleines de lumière, véritable invitation au voyage… après confinement, bien sûr !

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