Pétanque : pas de reprise d’activités à Rignac

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  • Statu quo pour la pétanque jusqu’au 2 juin : pas de reprise officielle des activités diurnes et nocturnes du club.
    Statu quo pour la pétanque jusqu’au 2 juin : pas de reprise officielle des activités diurnes et nocturnes du club.
Publié le , mis à jour
CORRESPONDANT

"La reprise dans les clubs de pétanque reposent trop sur les épaules des présidents" expliquent Jean-Pierre Pharamond et Claude Janin, les coprésidents de la Pétanque en Pays rignacois.

Si les textes de la Fédération évoquent une responsabilité individuelle des pratiquants, susceptible de poursuites en cas de non-respect des consignes, l’ouverture des clubs se déroule sous l’autorité et la responsabilité des présidents. Mais devant la Justice, c’est le président qui sera à un moment ou un autre responsable : "Il ne faut pas oublier qu’on se trouve encore, malgré l’amorce de déconfinement, en restriction sanitaire. Et pour moi, vaincre le virus est plus important que satisfaire le plaisir des pétanqueurs" explique Claude Janin qui avec son collègue ne veulent pas que "l’Aveyron, à travers le club de pétanque de Rignac fasse la une des journaux et de la télévision comme la Dordogne avec un enterrement et la Vienne avec une réunion de pré-rentrée scolaire".

De la pétanque au rabais

L’autre raison qui a conduit les présidents à prendre cette décision est d’ordre matérielle, avec la complexité des mesures à mettre en place. Tracer un terrain de jeu, prévoir à côté un terrain de dégagement, désinfection du matériel, ramasser les boules en alternance, respecter les distances, ne prendre en main que son propre matériel, fournir du gel... Et aussi pas plus de dix joueurs sur le site : "Comment faire s’il y a plus de dix joueurs, demande Jean-Pierre Pharamond, faut-il renvoyer le surplus ? Et le choix de ceux qui sont à renvoyer ? Sur quels critères ?". Trop de problèmes à résoudre sans faire de mécontents entre ceux qui n’auraient joué que deux fois alors que d’autres auraient été retenus trois fois. Trop de risques, trop de complications pour finalement ne faire que de la pétanque au rabais avec seulement des tête-à-tête, des tirs de précision, des entraînements personnels. Les présidents, qui se sont rapprochés de la mairie pour prendre leur décision sont conscients de la gêne occasionnée : mais ils ont préféré jouer la sécurité.

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