Villefranche-de-Rouergue. Une saison pleine de promesses

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  • L’équipe des Espaces culturels et l’élue chargée de la culture à la mairie.
    L’équipe des Espaces culturels et l’élue chargée de la culture à la mairie.
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GDM

Les Espaces culturels mettent les bouchées doubles et présentent une saison 2020-2021très dense et très riche de par son éclectisme et la qualité de ses intervenants.

Forts marris de la saison dernière tronquée par l’épidémie de la Covid-19, les Espaces culturels Villefranchois mettent les bouchées doubles et présentent une saison 2020-2021 à venir très dense et très riche de par son éclectisme et la qualité de ses intervenants.

En tout 14 spectacles, tous très différents, qui remporteront certainement l’approbation des spectateurs et qui se traduira par un public nombreux dans le respect bien évidemment des règles sanitaires. "Liberté et programmation variée", lance Monique Fréjaville, la présidente, qui insiste aussi sur le soutien des Espaces culturels aux compagnies dont les spectacles avaient été annulés et qui sont reprogrammées. "Nous voulons favoriser les compagnies pénalisées".

L’association invite aussi des compagnies régionales en privilégiant les circuits courts culturels.

La programmation

Premier rendez-vous le 2 octobre avec le slameur Jérôme Pinel puis, le 17 octobre, place au Shower Power de la compagnie Autour de Peter qui avait été ovationnée l’an dernier pour son Swing cocktail.

"Ce sera un spectacle très gai, très amusant avec de belles voix qui chantent dans une baignoire", commente Monique Fréjaville.

En parallèle, un stage de chant sera organisé avec les artistes. Puis apparaîtra La Robe rouge de Nonna, les 3 et 4 novembre, par la compagnie éphémère, en collaboration avec Aveyron culture puisqu’une des deux représentations rentrera dans le dispositif d’éducation artistique et culturelle au collège. "Et ce spectacle sur la mémoire de nos ancêtres sera illustré par un travail scolaire de captation sonore des élèves".

Direction la philosophie avec, le 27 novembre, une pièce de théâtre sur le thème de la radicalisation. Ça s’appelle Le Problème de Spinoza et ce sera interprété par le Théâtre de L’Estrade, souvent en résidence à La Bastide-l’Évêque. "La troupe s’est intéressée au philosophe Spinoza qui a rué dans les brancards et a fait le pari de la raison, mais aussi à Rosenberg, l’idéologue juif d’Hitler. Deux parcours totalement opposés".

Ensuite, le 3 décembre, Les Mots qui tombent du ciel, par la compagnie lotoise Avis de Pas Sage, pour les plus petits. "Dans une mise en scène sobre et ludique, l’originalité sera de faire voyager les enfants par une initiation au langage en leur faisant découvrir des mots nouveaux". Peu avant Noël, le 20 décembre, du rire avec la pièce de théâtre d’éric-Emmanuel Schmitt, Georges et Georges, une comédie hilarante sur Georges Feydeau.

Premier rendez-vous de 2021, le 10 janvier, avec Abuela, un conte colombien sur la thématique de l’eau en direction des enfants du primaire puis, place aux Fourberies, de la compagnie d’Henry, de Rabastens, qui revisite de manière contemporaine Les Fourberies de Scapin.

Au menu de la comedia dell’arte, de la pantomime, des lazzis, un mélange de costumes et des hommes qui deviennent des femmes et vice-versa.

En partenariat avec l’Institut d’études occitanes et pendant les Semanas occitanas, le 6 février, une création de la compagnie Soliloques, Transe-maître(s), d’après le très beau texte de l’auteur togolais Elewamusi Agbedjidji (que l’on pourra rencontrer) sur le problème de la langue d’origine. "Une représentation précédée par une discussion avec un linguiste", précise Christian Sépulcre de l’IEO.

Place ensuite à un spectacle cabaret hors les murs, aux Fleurines. Le 20 février, UniversElle vous immergera au Chili pendant la dictature.

Puis cap sur le Portugal, le 20 mars, avec Du Fado dans les veines, une odyssée poétique sur le thème de l’immigration. Le 10 avril, la compagnie Les Filles de Simone (clin d’œil à Simone Veil) nous donneront Les Secrets d’un gainage efficace. Une pièce féministe avec des femmes qui se libèrent des diktats. "La visite de l’appareil génital des femmes est à mourir de rire", confie Monique Fréjaville.

Plongée dans le drame, le 7 mai, avec être humain sur la prise d’otage d’enfants de maternelle par Human Bomb, à Neuilly, en 1993. Et dernier rendez-vous, le 20 mai ; avec un spectacle de danse, Salt.

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