Espalion. À la découverte de la chapelle des Ursulines

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  • La chapelle des pénitents recèle de véritables trésors.
    La chapelle des pénitents recèle de véritables trésors.
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CORRESPONDANT

Le portail de l’édifice mérite à lui seul le détour au regard de sa riche histoire.

Tout près de l’office de tourisme, se dresse le portail de la chapelle des Ursulines qui possède une belle histoire. Sur la rive droite du Lot, à l’emplacement actuel de la Poste, se trouvait la chapelle des Ursulines, à l’intérieur du couvent du même nom. Sa construction a duré près de vingt ans, de 1656 à 1674. Seules les pierres du grand portail ont été conservées lors de sa démolition en 1968. Elles ont été remontées ultérieurement rue Saint-Joseph, à l’entrée du Foirail en 2001. Les niches des statues de Sainte Ursule et Saint-Augustin disparues au XXe siècle, sont encadrées par quatre colonnes à chapiteaux corinthiens. Le blason sculpté des seigneurs de Calmont, fondateurs du couvent, se trouve au-dessus du linteau. L’ensemble est dominé par un fronton brisé, encadrant la statue de la vierge.

À quelques pas, sur la place du Puits, la maison natale de Pierre Assézat, est un élégant bâtiment d’époque Renaissance. Pierre Assézat, marchand enrichi par le commerce du pastel, fit construire également à Toulouse le somptueux hôtel Renaissance Assézat, siège de l’Académie des Sciences, Inscriptions et belles lettres.

Entre les deux, la chapelle des Pénitents, construite en 1700, est un des joyaux de l’art baroque. Depuis 2002, des travaux de restauration y ont été entrepris régulièrement.

On y découvre notamment un retable du XVIIe siècle, en bois peint et doré qui présente la Circoncision de Jésus au centre, la Nativité à droite, et l’Adoration des Mages à gauche, les colonnes torses et les pilastres couronnés de pots à fleurs caractéristiques du décor baroque.

Parmi diverses pièces restaurées sous l’impulsion de l’association des Amis de la Chapelle, sur une croix de procession un très rare Christ du XVIIe siècle en carton-pâte ; un Christ gisant au tombeau du XVIIIe siècle, en bois peint… Au sol des dalles funéraires gravées, des noms, initiales, dates ou un cœur surmonté d’une croix, mais aussi la représentation des outils évoquant les métiers des pénitents (tanneur, couvreur, charpentier…). Un splendide clocheton, installé assez récemment, surmonte le bâtiment.

Des visites de la chapelle sont organisées du lundi au samedi, de 14 h 30 à 18 heures et elles offrent l’opportunité de clôturer cette promenade de belle manière.

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