La "Pouncho’clock", pour les traileurs les plus fous

  • Ça va piquer en novembre...
    Ça va piquer en novembre...
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CORRESPONDANT

Dans la nuit et le froid, il faudra affronter la Pouncho pendant 24 h au mois de novembre prochain.

Les défis de barjots, ils connaissent. Après le Larzac trip trail et la Migoual concept race, les membres de l’Association sportive des grands causses débarquent avec la Pouncho’clock. Comme son nom l’indique, cette nouvelle épreuve se passera autour de la montée du causse Noir, les 28 et 29 novembre prochain.

Le défi durera 24 h et rassemblera trois épreuves. La première, un "24 h" classique, à réaliser en solo. La deuxième, même principe, sauf qu’elle s’effectue en relais, à trois. Puis, il fallait bien une originalité avec l’arrivée du dernier traileur debout. "Sur ce format, il faut que le coureur, seul, finisse la boucle en une heure, détaille Lionel Planes, l’organisateur – à l’esprit farfelu - de cette épreuve. Tant qu’il arrive à rester sur une base d’une heure par tour, il continue. Sinon, il s’arrête et on le basculera sur l’épreuve solo afin qu’il termine."

La boucle sur laquelle vont tourner les coureurs sera longue de 6,1 km, pour 485 m de dénivelé. Elle empruntera le sentier déjà balisé et connu, de la Pouncho chrono, de l’espace trail, à l’aller et au retour. Montée et descente techniques, donc. "On sera au mois de novembre, il fera froid et les coureurs auront seulement 6 h de jour avant d’entamer la course de nuit. Le côté sportif est musclé", reconnaît l’organisateur.

L’offre permettra à différents profils de coureurs de venir à Millau. "Celui qui cherche de la performance va aller sur l’épreuve solo ou sur le dernier traileur debout." Pour le côté convivial, le relais semble idéal.

Farçous, tripoux… Pour un ravito "qui marque"

Mais il serait trop banal, pour l’équipe de l’AS des grands causses, d’organiser une simple course, sans aucune fantaisie. Sur la Migoual, l’arrivée jugée au caillou ramassé sur le parcours (il sert de trophée pour l’édition suivante) et la bière apportée au retrait du dossard font qu’elle est singulière.

Cette fois, les membres de l’association ont imaginé un ravito digne des meilleurs gueuletons aveyronnais. "Pour mettre en avant le côté convivial et cool de l’épreuve, on fait venir un chef cuisinier, explique Lionel Planes. On veut un bon ravito local, avec des farçous, des tripoux et d’autres bons trucs. On veut que ce soit un ravito qui marque les gens."

Deux choses seront donc importantes pour se préparer : avoir un bon coup de fourchette et être assez fort mentalement pour repartir de la base de vie. Cette dernière sera, comme pour la Migoual, au Golf café, au pied du causse Noir. Cela permettra aussi aux coureurs de s’échauffer sur 1,5 km de béton avant d’attaquer le sentier monotrace, début des parties un peu moins roulantes de l’épreuve.

Malgré cet aspect convivial et détendu, véhiculé par l’équipe dans sa manière de communiquer, Lionel Planes prévient : "Je pense que certains vont être surpris de la difficulté de l’épreuve. Ce n’est pas un truc de promeneurs." Pour une cueillette sur le sentier, il faudra revenir.

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