Bozouls. Maison des Caselles : quand un virus invisible rend des gens plus visibles

La Maison des Cazelles est un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) d’une capacité de 66 places. Depuis le début du mois de mars, tous les services ont été bousculés en raison de l’épidémie du Covid-19.

"Tout le monde a fait ce qu’il a pu avec les moyens dont le personnel a disposé, un travail honnête, courageux solidaire, mis en synergie par l’ensemble du personnel", précise Pierre Roux, directeur de l’établissement.

Tout le personnel a mis la main à la pâte dans le souci d’apporter le meilleur service tout en appliquant les consignes sanitaires obligatoires.

Les premières consignes ont été adoptées dès le début du mois de mars en relation avec l’ARS (Agence régionale de santé), ce qui a contribué à être très réactif dans les mesures de distanciation des résidents (isolation, aucun contact). " Les messages de soutien ont été nombreux de la part de la population comme l’apport de fleurs, de masques, de chocolat, des petits riens qui ont permis aux résidents, au personnel, de ne pas se sentir isolés, indique Françoise Barrière, directrice adjointe. Cela veut dire aussi que les résidents comptent pour la ville de Bozouls et que nos aînés sont une réelle préoccupation au sein de notre communauté. L’action n’est pas terminée. Il y a encore beaucoup d’inconnus face à cette épidémie ; il faut s’appuyer sur les bons résultats sans trop se poser de questions. Nous avons passé des jours assez difficiles pendant la canicule et nous devons appréhender la suite avec autant de sérieux, de détermination et de prudence, Le virus circule toujours".

"La crise a mis en valeur des gens de l’ombre qui, eux aussi, se sont mobilisés. Un virus invisible a rendu des gens visibles ; on ne se relâche pas", conclut le directeur Pierre Roux, qui ne manque pas de saluer le travail effectué par toute son équipe.