Espalion. Au cœur du bourg moyenâgeux de Saint-Côme

  • Xavier Palous commente cette passionnante visite.
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CORRESPONDANT

Classé parmi l’un des plus beaux villages de France, le bourg de Saint-Côme-d’Olt offre de belles découvertes aux visiteurs.

L’actuelle mairie, dans un château du XIIIe siècle, constitue certainement l’enceinte initiale du village, précédée peut-être d’une première forteresse et qui comptait trois domaines : Livinhac, La Bouïsse et Malet. 348 hectares étaient plantés de vigne, constituant le plus important côteau de Saint-Geniez-d’Olt à Entraygues. Les seigneurs de Calmont résidaient depuis le XIIe siècle dans une maison forte. Les familles Castelnau-Bretenoux et Curières -de-Castelnau ont ensuite habité ce château, avec une poterne (murée depuis) et deux tours, qui a servi longtemps de collège. En face, l’église, construite au XVIe siècle par l’architecte Jean Salvanh se distingue par son clocher tors flammé. Elle possède une piéta et un portail classé de 365 clous, orné de 30 médaillons dont un représente un lama.

En descendant la rue Crémade, puis la rue du Four, on arrive à la maison Pont de Caylus avec sa tour de guet et à la porte de la Barrieyre, entrée principale du village qui débouche sur une place avec un pont à péage, plusieurs auberges où se tenait le marché. En remontant, on atteint la tour du Greffe et la porte Neuve qui s’est rajoutée au bourg initial. Pour rejoindre la chapelle des Pénitents, appelée autrefois Saint Pierre de la Bouïsse, on remarque des toits en carène. Outre la chapelle (XIIe siècle ?) avec ses pierres tombales et sa charpente en carène, et les rues en équerre, il y avait certainement un domaine gallo-romain avec un hôpital, un prieuré, un cimetière. Cette étape ancienne sur le chemin de Saint-Jacques a servi d’église paroissiale jusqu’au XVIIe siècle. Tout près se trouve la maison d’Armagnac, de Mgr Frayssinous, ancien évêque d’Hermopolis, puis l’oratoire de l’Ouradou édifié en remerciement après l’épidémie de peste de 1586. Enfin, le foirail, créé dans les années 60, offre une vue sur le calvaire où existait autrefois une procession. À noter que l’épidémie de phylloxéra a entraîné une forte émigration vers Paris, l’Espagne, et même l’Argentine.

Des visites commentées du village sont organisées les mardi, jeudi et samedi de 10 heures à midi, par des bénévoles des associations "sauvegarde de Saint-Côme" et "Culture et patrimoine".

Renseignements et inscriptions au bureau d’information touristique 05 65 48 24 46.

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